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Tout commence dans la cour d'un immense château, un édifice si démesuré que l'esprit ne peut pas en prendre la mesure. Des dizaines, des centaines de tours s'élèvent çà et là, émergeant d'un mur énorme, d'une épaisseur de plusieurs kilomètres sans doute : on ne peut en voir la fin, alors que la perspective parfaitement rectiligne que dessine ce réseau de fortification permet au regard de porter jusqu'à l'horizon.

Et un petit groupe de guerrier est là, au milieu de cet espace dégagé, sur un carré de vilaine pelouse rapée, entourés d'arbres chétifs. Autour d'eux, des êtres étranges - peut-être humains mais rien n'est moins sûr -, se livrent à d'incompréhensibles activités : courir sur place, dans des vêtements aux couleurs chatoyantes mais à la coupe informe, feuilleter des grimoires sans couverture (ce qui ne semble guère pratique, avec le petit vent aigre qui porte une odeur de fumée nauséabonde), voir se livrer à des activités amoureuses. Cela sous le regard indifférent d'une foule de personnage bizarres, tous habillés de la même manière, d'une tenue sombre et ajustée, avec une sorte de sacoche métallique à la main. Surplombant tout cela, des miliciens à cheval, en livrée bleue et or, semblent surveiller les environs. Ils ont le regard vide et parlent souvent à une créature perchée sur leur épaule... Sauf qu'il n'y a rien de perché sur leur épaule.

L'air empeste une odeur de fumée. L'atmosphère est trouble, le regard ne porte pas à plus d'un ou deux kilomètres et le ciel est gris, malgré un grand soleil.

Le groupe de guerrir n'a aucune idée de ce qu'il fait ici. Mais ils savent trois choses :
-Ils ne sont pas chez eux, mais ils y rentreront quand leur ennemi sera mort.
-Cet ennemi s'appelle Umbfaire Moinelle et ici, on l'a surnommé "Père Noël" ou encore "Shantaklausse".
-Chacun d'eux porte autour du coup un collier à grosse mailles d'or, orné d'un serpent enfermé derrière deux barreaux. Il s'agit d'un artefact sur lequel reposent tous leurs espoirs. D'une part, il leur permet de comprendre la langue locale, appelée "langue-liche". Mais surtout, c'est lui qui les as amenés dans cette dimension. Il est probable qu'il fournira aussi le moyen de rentrer.

Le reste des souvenirs de ces pauvres guerriers est un chaos complexe d'idées confuses qui se terminent sur l'image d'une auberge avec un riche personnage s'adressant à eux en ces termes : "J'ai une mission pour vous, et vous vous porterez bien de l'accomplir." Même l'apparence de ce personnage leur échappe...

Kahl observe tout au tour de lui, les miliciens a cheval ainsi que les guerriers qui l'accompagne. Il essaie de juger les forces en opposition. Il se méfie aussi des etrange personnage an robe noir et des especes d'humains de petite taille.
Il a sa cape fermée et le casque relevé. Personne ne peut dire ce qu'il est en train de faire de ses mains. Mais lui, il sait que la hampe de sa hache est profondément ancrée dans sa main droite et que le manche de cette derniere suit parfaitement son bras, prete a intervenir.

Combien son ces satanés cavaliers ? En tout cas, un de ces chevaux pourrait m'être utile...

Il murmure à son corbeau qu'il a sur l'épaule : Prends ton envol et de la hauteur. Reviens me dire ce qu'il y a autour...

Denyal observe son environnement tout en armant son arbalète sous sa cape.

Mangemort prend son morceau de poison couleur ambre et le chauffe en le frotant sur la lame d'une de ses haches jusqu'a ce que le poison coule lentement sur le tranchant. Il laisse refroidir la boule et la range dans sa poche.

Mahal, étonnée, vérifie que tout son équipement est présent sur lui.
Puis il saisit sa hache à deux mains et s'écarte de son groupe. Il l'observe aussi bien que les gens aux alentours.

Mais qu'est ce que je fais ici, moi?

Il prend un air menaçant, et se prépare, comme tout guerrier dans une situation anormale, a se défendre.

C'est quoi cet inconscient... ?
En tout cas, ca risque de saigner... ET J'ADORE CA !
Mais pour le moment, voyons ce qui se passe et attendons notre petit ami aile.

Kahl reste comme il est, a observer.

Elendar regarde aux alentours et pose un regard empli de dédain sur ses "compagnons" (hormis l'Elfe et Denyal) puis sur les êtres étranges qui l'entourent. Son regard s'arrête sur le Nain qui s'est éloigné d'eux, un léger rictus se dessinant sur le coin de ses lèvres. Après tout, il a bien des raisons d'avoir peur...

Lindorie observe les alentours, et chante déja une cantine sur le début de l'aventure, elle prend son instrument et chantonne

Nous sommes des humbles voyageurs,
Retrouvés par hasard, heureux comme dans du beurre
Un nouvel univers plein de richesse et de diablesse...

Après le retour du corbeau, il s'avère que la cité est une gigantesque forteresse. Ses tours de garde cyclopéennes semblent faites d'un seul bloc, dans une pierre grise légèrement friable. Seule concession à l'esthétique, quelques-uns de ces bâtiments sont couvertes de vitraux, gris eux aussi. De temps à autre, on peut apercevoir une affiche, à l'échelle démesurée de cet ouvrage défensif, bardée de couleurs criardes, sur laquelle une prostituée lascive se prélasse dans des poses aguichantes. L'échelle de l'ensemble est écrasante. On voit peu la lumière du jour, à peine un petit filet qui filtre entre deux tours.
L'air lourd, plein de fumée à l'odeur aussi inconnue que désagréable ; une musique cacophonique, faite de bruits fracassants, de crissements et de rugissements tous plus discordants les uns que les autres, baignent la ville. Personne ne parle, tout le monde semble plongé dans ses pensées, pressé, inquiet, sauf lorsqu'un groupe d'individu se rencontre. C'est alors une éruption de cris, d'insultes, de coups. A moins qu'il ne s'agisse de salutations ? Difficile à dire...
Les chemins de rondes qui courent le long des façades sont divisés en deux par un long fleuve de caisses métalliques, couvertes d'une suie grise, qui s'écoule à toute allure et d'où émane le fracas cacophonique, sans doute musical, qui assourdit la ville.

Au milieu de tous cela, 3 choses attirent l'attention du groupe de guerrier :

-Surplombant la foule, les deux miliciens les regardent d'un air mauvais, surtout depuis que Mahal a sorti sa hache.
-A l'opposé de ce premier groupe, hésitant entre le défi et la dissimulation, un groupe de quatre individus, à la peau particulièrement sombre, à la coiffure compliquée, arborant une impressionnante collection de bijoux en or, semble chercher un mauvais coup à faire. Surement un groupe de roublards.
-Enfin, une bande de six vieux barbares, vêtus de loques et de peaux à peine tannées - en tous cas, c'est ce que leur odeur donne à penser - tente de se réchauffer autour du gros tonneau métallique empli de braises.

Les trois groupes s'observent et chacun semble être la proix de l'autre.

Denyal observe les trois groupes (oui, le sien aussi), avant de se rapprocher d'Elendar et de lui parler à voix basse (même si les autres membres de son groupe peuvent entendre s'ils ont l'ouïe assez fine). On commence par lesquels, d'après toi ?

Denyal pose la main gauche sur ses couteaux de lancer, gardant son arbalète dans la droite.

Kahl continue d'observer, mais au vu de la situation, il range le plus discretement possible sa hache, et toujours sous sa cape, sort son arc et quatre flèches... Double shot... Les miliciens ne vont pas apprécier, et à moi les chevaux...

Une fois l'arc sorti et les flèches placées dessus, Kahl se met à courrir vers les deux miliciens à chevaux. Arrivant à 5 mètres d'eux, il sort son arc de dessous sa cape, le bande et décoche ses quatres flèches sur les miliciens. Il continue de courrir vers ces derniers.
Désarcenes le plus blessé, et prend son cheval...

Ghrask Dragh ecarte les bras, dévoilant ses haches en dehors de sa cape, défiant quiconque de s'opposer a son compagnon.

Bon si on a amené tout ce beau monde belliqueu, c'est qu'on voulait qu'il se batte, alors laissons manipuler.
Et il vaut mieux que je reste avec ce groupe si je veux rester en vie.
Donc allons aider cet humain à 4 doigts.

Mahal se lance vers les miliciens aussi vite que ses petites jambes puissent le porter, derrière Kahl.
Il ne tient plus sa hache qu'à une main et de sa main libre envoie une hache de lancer vers le milicien le plus proche.
Il reprend sa hache et se lance vers le suivant.

A peine commence-t-il à courrir vers les miliciens que ceux ci le chargent. Vu la distance, il n'a même pas le temps de décocher sa flêche que Kahl est presque piétiné et reçois deux solides coups de massues, ce qui l'assome à moitié. Les miliciens hurlent à leurs épaules :

Demande de renfort, vite !

Les roublards en profitent pour attaquer les barbares...

A cause du mouvement, Mahal ne blesse qu'au bras le milicien. Il ne préfère d'ailleurs pas s'avancer, car les chevaux sont paniqués et piétinent toute personne approchant.

Kahl a laché son arc sous le choc. Celui-ci est endommagé par les chevaux.

Mince alors, qui m'a foutu des boulets pareils.

Ceridwen ne sort aucune de ses armes et regarde autour d'elle pour trouver un coin moins dangereux.

Mon arc... Fils de p*** !
Kahl abaisse son casque dans la cohue générale, il se retourne encore et encore pour éviter les sabots des chevaux. Il prend son hoplon et se protège des coup de masse qui peuvent arriver.
Une fois ses esprits un peu plus en place, le tieffelin se relève et essaie de s'écarter de la mélée. Il ramasse son arc au passage. Il s'écarte en reculant, le bouclier placé pour se defendre.

Mahal voit que Kahl se dégage.

Il se recule donc et se concentre donc sur les ennemis les plus proche autour de lui et recherche ceux suceptibles de l'attaquer.

Denyal ne bouge pas d'un millimètre.

Mangemort grimace en voyant le tieffelin se faire pietiner, puis observe d'un oeil distrait le combat entre les barbares et les roublars.

Il abaisse ses haches et les recachent sous sa cape.

A cette vitesse on va bientot y passer, si on doit se battre contre tout ce monde, mieux vaut filer pour mieux les combattre plus tard.
Mahal cherche maitnenat un échapatoire, une porte ou sortie, un moyen de transport, ou autre.

Lindorie regarde l'autre elfe

Cherchons un endroit
Ou boire l'envers ou a l'endroit
Sous un meme toi

En un geste fluide, Denyal rengaine ses couteaux. Puis sa main gauche remonte chercher et resserrer les lanières de son casque, avant de rabattre la capuche en arrière et de redescendre se poser sur le poignet droit, juste sur le manche du couteau de lancer, et à une fraction de seconde du cimeterre de ce bras.

Entendant au vol la tirade du barde, il tourne la tête vers lui, bien conscient que ses derniers gestes pourraient être pris à tort pour une attitude agressive, mais s'en fichant totalement.

Voyant que le tieffelin bat en retraite, les miliciens chargent sur le combat entre les roublards et les barbares. Malgré leur infériorité numérique, ils lattent tout le monde avec leurs massues, les autres ne ripostant même pas.

En fin de compte, j'aurais peut être dû attendre un peu, moi aussi...

Kahl repasse son bouclier dans son dos. Il examine ensuite son arc. Est il encore utilisable ? ? ? Tout en l'examinant, il va se placer juste à proximité d'un mur. Il continue sa route en examinant le reste du groupe. Je n'ai pas confiance en eux... Je verrais en temps et en heure quoi faire.

Mahal retourne vers le groupe mais en marche arrière sans tourner le dos à ses ennemis.
Bon il nous faut sortir d'ici et vite, pour l'intant il sont occupés entre eux.

Mais ajoute avec une voix enthousiaste:
A moins que vous ne vouliez les combattre?

Mahal continue, tout en discutant, de chercher un échappatoire.

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[RP] RO - Abattez le Père Noel !!!!!

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