[RP][Campagne RO Majuscule du Chaos] Aux marches du monde.
Posté : mer. 20 déc. 2006 00:21:45
Après trois jours de marche, les marcheurs arrivent les uns derrière les autres sur le haut plateau environné d'élévations de terrain plus ou moins brutales sur lequel se tient la Citadelle, entourée d'un bourg de maisons basses et solides.
Kaëllys, qui est arrivé au Sanctuaire sur les ailes d'une tempète de neige il y a trois nuits, se promène sur le chemin de ronde lorsque le prêtre avec lequel il discute s'interrompt soudain pour lui montrer, au loin, l'arrivée de petits groupes de personnes.
Plissant les yeux, le disciple draconique voit que le premier d'entre eux devrait atteindre la périphérie du bourg environ une heure après la tombée de la nuit. Une épaisse couche de neige ralentit fortement leur progression.
Le groupe en question est "constitué" d'un homme tout de noir vêtu, environné de fumerolles de même couleur, et d'une sorte de grand serpent vert sombre. Les deux êtres maintiennent un écart conséquent entre eux, de l'ordre de la centaine de mètres. Leur objectif commun les rapproche imperceptiblement l'un de l'autre.
Derrière eux vient un être sombre d'un taille des plus moyennes, mais la distance est trop grande pour déterminer davantage de détails.
Alors que Kaëllys constate qu'effectivement, quelqu'un vient, le moine réapparaît, tenant en main une sorte d'outil constitué de lentilles de verre et de plaquettes de métal. Après quelques hésitations pour comprendre le fonctionnement de cet ustensile, Kaëllys réussit à accrocher le troisième homme. Telle est la clarté de cette vision qu'il discerne un drow, armé de lames.
Après quelques laborieuses recherches, le groupe suivant apparaît dans l'appareil. Il s'agit visiblement d'un humain et d'un demi elfe, le premier portant ce qui semble être une lourde armure au reflets verts sombres, juché sur un grand ours noir, devisant tranquillement avec son compagnon, dont l'acoutrement suggère qu'il s'agit d'un dévot des forêts. Il porte visiblement un arc long et un grand baton et marche d'un pas paisible, quoique rapide.
Le dernier groupe semble n'être composés que d'un elfe et d'humains. Un grand gaillard portant un lourd marteau mène la marche, imposant un rythme rapide par ses grandes enjambées. L'elfe le suit dans un foulée d'un souplesse surnaturelle. A quelques mètres derrière eux, un homme portant un haubert et une très grande épée suit d'un pas lourd, il semble plus fatigué que les autres. Derrière lui trotine une silouette en bure marron, petit homme ou elfe, sa capuche empèche de le préciser.
Kaëllys estime qu'il arriveront tous dans un intervalle d'une vingtaine de minutes. Le moine qui lui reprend la lunette l'informe qu'il devra se rendre dans le Quadrant Arrière vingt-cinq minutes après l'arrivée du dernier des nouveaux arrivants.
Du coté des marcheurs...
Kesh taille sa route. Il est bien déterminé à ne pas se laisser ralentir et, de fait, personne n'ose réellement lui chercher des noises. Il s'est laissé intriguer par le texte de l'appel, et la prime plus qu'alléchante promise a achevé de le convaincre.
De son coté, Jalan surveille du coin de l'oeil l'énorme serpent, et se retourne discrètement de temps à autre pour vérifier que le drow derrière est bien à sa place. Il est principalement attiré par l'argent du contrat.
Derrière, Ture s'arrange pour conserver un angle de vue sur ce qu'il estime être ses deux plus dangereux adversaires potentiels, comptant sur ses sens aiguisés pour le prévenir si un des groupes suivants le ratrappait. Il a répondu à l'appel, conquis par la conviction de devoir infliger un coup de pique aux forces du Mal. Il subbodore vaguement que ce revirement soudain de motivation n'est sans doute pas tout à fait normal, mais il n'a pu contrer ce choix.
Jehl, confortablement calé sur le dos de l'ours, explique paisiblement qu'il vient en ces lieux sur l'ordre de son maître, un druide d'une forêt de l'Est. Aëdhil, qui marche à ses cotés acquiesce en silence. Il explique quant à lui pourquoi il est venu sur un ton suffisement bas pour que le vent frais emporte ses paroles.
Thurbo, très motivé, voit apparaitre la citadelle avec des cris victorieux, il continue sa marche rapide en compagnie de Danyomë, un elfe qui manie une grande épée et qui l'a impressionné ce tantôt lors d'une bagarre de taverne.
Juste derrière, Alucard, par la prime alléché, maintient un bon pas en réfléchissant à diverses choses sans prêter grande attention à ce qu'il entoure.
Enfin, Gyllor, sous sa bure, commence à s'essoufler, mais sait qu'il tiendra le rythme jusqu'à la forteresse. Il estime pouvoir aprendre beaucoup en cet endroit et l'appat du gain n'a pas été le dernier à conforter sa décision.
Tous ont vus, à brefs intervalle, la même affiche dans une taverne pourrie d'une ville franche de la plus proche vallée, indiquant qu'on recherchait des mercenaires pour défendre un sanctuaire dans la montagne. La somme proposée, considérable, a propulsé bien des gueux sur la route ce soir là, mais tous ont peu à peu renoncé, incapables de soutenir le rythme dans une tempète de neige déchainée. Tous, sauf eux. Tous, ils sont fatigués, qu'ils l'admettent ou non. Mais tous savent qu'ils seront au meilleur d'eux même demain, si on leur laisse la nuit.
Lorsque cette dernière s'abat, brutalement, la citadelle semble s'enflammer. Batisse impressionante surmontée d'un énorme cristal rayonnant de toutes les couleurs possibles, on vois soudain s'embraser un immense brasier violet blanc sur une avancée du batiment. Sur les arètes du Sanctuaire se mettent à brasiller de grandes torches bleue, verte et rouge. Bien qu'encore distants de presque cinq kilomètres, tous les arrivants ont l'impression d'être en plein jour, à ceci près que Kesh n'est pas aveuglé outre mesure par ce rayonnement.
Kaëllys, qui est arrivé au Sanctuaire sur les ailes d'une tempète de neige il y a trois nuits, se promène sur le chemin de ronde lorsque le prêtre avec lequel il discute s'interrompt soudain pour lui montrer, au loin, l'arrivée de petits groupes de personnes.
Plissant les yeux, le disciple draconique voit que le premier d'entre eux devrait atteindre la périphérie du bourg environ une heure après la tombée de la nuit. Une épaisse couche de neige ralentit fortement leur progression.
Le groupe en question est "constitué" d'un homme tout de noir vêtu, environné de fumerolles de même couleur, et d'une sorte de grand serpent vert sombre. Les deux êtres maintiennent un écart conséquent entre eux, de l'ordre de la centaine de mètres. Leur objectif commun les rapproche imperceptiblement l'un de l'autre.
Derrière eux vient un être sombre d'un taille des plus moyennes, mais la distance est trop grande pour déterminer davantage de détails.
Alors que Kaëllys constate qu'effectivement, quelqu'un vient, le moine réapparaît, tenant en main une sorte d'outil constitué de lentilles de verre et de plaquettes de métal. Après quelques hésitations pour comprendre le fonctionnement de cet ustensile, Kaëllys réussit à accrocher le troisième homme. Telle est la clarté de cette vision qu'il discerne un drow, armé de lames.
Après quelques laborieuses recherches, le groupe suivant apparaît dans l'appareil. Il s'agit visiblement d'un humain et d'un demi elfe, le premier portant ce qui semble être une lourde armure au reflets verts sombres, juché sur un grand ours noir, devisant tranquillement avec son compagnon, dont l'acoutrement suggère qu'il s'agit d'un dévot des forêts. Il porte visiblement un arc long et un grand baton et marche d'un pas paisible, quoique rapide.
Le dernier groupe semble n'être composés que d'un elfe et d'humains. Un grand gaillard portant un lourd marteau mène la marche, imposant un rythme rapide par ses grandes enjambées. L'elfe le suit dans un foulée d'un souplesse surnaturelle. A quelques mètres derrière eux, un homme portant un haubert et une très grande épée suit d'un pas lourd, il semble plus fatigué que les autres. Derrière lui trotine une silouette en bure marron, petit homme ou elfe, sa capuche empèche de le préciser.
Kaëllys estime qu'il arriveront tous dans un intervalle d'une vingtaine de minutes. Le moine qui lui reprend la lunette l'informe qu'il devra se rendre dans le Quadrant Arrière vingt-cinq minutes après l'arrivée du dernier des nouveaux arrivants.
Du coté des marcheurs...
Kesh taille sa route. Il est bien déterminé à ne pas se laisser ralentir et, de fait, personne n'ose réellement lui chercher des noises. Il s'est laissé intriguer par le texte de l'appel, et la prime plus qu'alléchante promise a achevé de le convaincre.
De son coté, Jalan surveille du coin de l'oeil l'énorme serpent, et se retourne discrètement de temps à autre pour vérifier que le drow derrière est bien à sa place. Il est principalement attiré par l'argent du contrat.
Derrière, Ture s'arrange pour conserver un angle de vue sur ce qu'il estime être ses deux plus dangereux adversaires potentiels, comptant sur ses sens aiguisés pour le prévenir si un des groupes suivants le ratrappait. Il a répondu à l'appel, conquis par la conviction de devoir infliger un coup de pique aux forces du Mal. Il subbodore vaguement que ce revirement soudain de motivation n'est sans doute pas tout à fait normal, mais il n'a pu contrer ce choix.
Jehl, confortablement calé sur le dos de l'ours, explique paisiblement qu'il vient en ces lieux sur l'ordre de son maître, un druide d'une forêt de l'Est. Aëdhil, qui marche à ses cotés acquiesce en silence. Il explique quant à lui pourquoi il est venu sur un ton suffisement bas pour que le vent frais emporte ses paroles.
Thurbo, très motivé, voit apparaitre la citadelle avec des cris victorieux, il continue sa marche rapide en compagnie de Danyomë, un elfe qui manie une grande épée et qui l'a impressionné ce tantôt lors d'une bagarre de taverne.
Juste derrière, Alucard, par la prime alléché, maintient un bon pas en réfléchissant à diverses choses sans prêter grande attention à ce qu'il entoure.
Enfin, Gyllor, sous sa bure, commence à s'essoufler, mais sait qu'il tiendra le rythme jusqu'à la forteresse. Il estime pouvoir aprendre beaucoup en cet endroit et l'appat du gain n'a pas été le dernier à conforter sa décision.
Tous ont vus, à brefs intervalle, la même affiche dans une taverne pourrie d'une ville franche de la plus proche vallée, indiquant qu'on recherchait des mercenaires pour défendre un sanctuaire dans la montagne. La somme proposée, considérable, a propulsé bien des gueux sur la route ce soir là, mais tous ont peu à peu renoncé, incapables de soutenir le rythme dans une tempète de neige déchainée. Tous, sauf eux. Tous, ils sont fatigués, qu'ils l'admettent ou non. Mais tous savent qu'ils seront au meilleur d'eux même demain, si on leur laisse la nuit.
Lorsque cette dernière s'abat, brutalement, la citadelle semble s'enflammer. Batisse impressionante surmontée d'un énorme cristal rayonnant de toutes les couleurs possibles, on vois soudain s'embraser un immense brasier violet blanc sur une avancée du batiment. Sur les arètes du Sanctuaire se mettent à brasiller de grandes torches bleue, verte et rouge. Bien qu'encore distants de presque cinq kilomètres, tous les arrivants ont l'impression d'être en plein jour, à ceci près que Kesh n'est pas aveuglé outre mesure par ce rayonnement.