[RP] Les Royaumes Oubliés : Le trésor de Cicéro #3

[lubaq]

Tahl-Fir-Dre ouvre les yeux avec étonnement dasn sa chambre.
Qu'est ce que je fiche dans ce lit moi, je devrait être au chevet de Ceridwen pour assurer son emprise. Manquerait plus que ces moines m'aient forcé l'esprit pour m'en écarter.
Le drow ouvre la fenêtre en pestant comme chaque matin sur la trop forte lumière mais cette fois-ci elle ne sait l'empêcher d'avoir le moral au beau fixe : l'air respire la destruction et la vue en est plaisante.

Ruver descend prestement, prend une petite collation aux faits des dévastés et interpelle à la cantonade le demi-elfe qui se vide sur le bas coté.
Pourquoi t'être bourré la gueule l'ami ? L'alcool est réputé pour ne laver que les bourses.

[Lex]

Erhiien regarde le drow bizarement, surpris par la présence de quelqu'un de cette race à cet endroit.
J'ai mes raisons que la raison ignore... lui répond il, toujours cherchant un abreuvoir à chevaux. Et toi, que fais tu ici ? Un drow à dans une ville humaine, n'est pas commun.
Et puis ne crie pas quand tu me parles, s'il te plait.

[lubaq]

Ruver répond en baissant d'un ton, au début il se veux d'un engaiement forcée s'écartant difficilement de l'affligé.
Ce n'est pas si exceptionnelle que cela : Dans chaque ville humaine que je traverse il y en a au moins un. Ici j'étais venu empêcher les tourments de cette nuit, mais ces hommes ne m'ont pas écoutés, et en réparant leur erreur mon amie fut gravement blessée.

[Lex]

Ah, ah... Trés bonne blague ton histoire de drow dans chaque ville que tu traverses.
Quand à ton amie, j'espère qu'elle s'en remettra vite.

Erhiien laisse échapper un renvoi... Pourvu que ca ne ressorte pas.

[Bunker]

Ehriien se rappelle qu'il y a un abreuvoir pour les chevaux un peu plus loin, juste à côté de l'étable située prêt des baraquements des gardes.

Malgré la bataille d'hier, Chateau Suif a semble-t-il retrouvé un rythme de vie relativement normal, les moines de la citadelle ont retrouvé leur mutisme et Mangemort se retrouve une nouvelle fois sans rien à faire. La moitié gardes qui accompagnaient la jeune fille qu'il devait protéger ont péris contre les démons, les autres sont semble-t-ils partis trés tôt ce matin sans le prévenir. Leurs chevaux ne sont plus là.

Le gros Monsieur répond à Mushrum sur un ton jovial une fois que Ehriien a quitté la salle.
Je pense que ça ira. C'est pas un mauvais bougre et il peut pas faire de mal à grand monde dans l'état où il est.

[Vlad Tepesch]

Mais j'ai faim moi !

[Maniel]

Mangemort recherche un bar et y commande une boisson forte histoire de faire passer le temps.

[Haldir de Lorien]

Dren descend tout équipé et commence par dévorer un petit déjeuner avec de la bière. Après quoi il se promène.

[Drags]

Fern ouvre les yeux, s'il le peut maintenant.

[Lex]

Le demi-elfe rejoind l'abreuvoir en titubant, et une fois prés de ce dernier, il y plonge sa tête... pour se rafraichir les idées !

[lubaq]

Tahl-Fir-Dre se détourne un instant de [bar]sa proie[/bar] son interlocuteur pour [bar]calmer son esclave[/bar] rassurer son infortuné compagnon.
Oui Mushrum tu as faim, et le gros monsieur est là pour combler les faims.

Mais il revient néanmoins rapidement à sa préoccupation temporaire, c'est qu'il est pressé. Ruver porte un regard consterné sur le barde.
Dis moi ... pourquoi te faire autant de mal ?

[Vlad Tepesch]

Mushrum réfléchit donc à la manière la plus rapide de boulotter le gros monsieur

[Hinata]

Ceridwen rouvre les yeux, regarde autour d'elle, et tente de se lever.

[Bunker]

Ceridwen arrive à se lever. Elle se sent un peu faible, mais un peu d'air frais devrait lui faire le plus grand bien. Des odeurs entêtantes de cataplasmes flottes dans l'air.

Fern ouvre les yeux. Il est allongé sur un sol couvert de feuilles mortes. Il y a des branches cassées un peu partout autour de lui et il a terriblement froid. Son épaule est toute engourdie. Il a un peu mal à la tête, il doit avoir une belle bosse.
Il arrive à se lever, mais il est aussitôt pris d'un vertige qui l'oblige à s'appuyer contre un arbre pour ne pas retomber. Il a une blessure sanglante à l'épaule. Le projectile l'a traversé de part en part sans touché d'os semble-t-il. Il doit tout de même avoir perdu pas mal de sang.

Le gros monsieur semble prendre peur d'un seul coup tandis que Mushrum entend son filet de bave touché le sol.
Je...je vous apporte quelque chose tout de suite monsieur. R...restez calme !
Il fonce vers son bar et disparait dans une porte derrière le bar avec une vivacité extraordinaire étant donné sa corpulence. Il revient quelques instant après avec un gros morceau de viande crue.

Mangemort aussi est servis rapidement.

[Drags]

Aaaaah, ça fait mal ! Ce type, je vais le...
Fern regarde bien autour de lui et retourne comme il le peut jusqu'à Chateau-Suif.

[Bunker]

Quand Fern arrive à proximité des murs de Chateau Suif, la grande herse s'ouvre au son d'une voie puissante.
Je le reconnais, c'était un des prisonniers. Il est blessé ! Ouvrez !
Aussitôt plusieurs moines surgissent et l'aide à entrer dans l'enceinte de la citadelle. Il est aussitôt conduit sous bonne garde au temple d'Oghma où on s'empresse de le panser et de lui donner un solide repas ainsi qu'une étrange soupe au goût exécrable qu'on le force presque à avaler.
D'une voie autoritaire, un vielle homme aux traits tirés lui ordonne de se reposer pendant quelques heures. Fern s'exécute sans broncher, il se sent soudain trés fatigué et s'endort presque immédiatement.

Il est réveillé par une main posée sur son épaule qui le secoue. Il a encore le goût amère de la soupe dans la bouche et se sent encore un peu vaseux mais il va mieux.
Monsieur, un des garde a un message pour vous de la part du Gardien des Ouvrages.
Lui dit là voie du vieil homme du temple.

Dans le même temps chacun des aventuriers voit un garde de la citadelle s'approcher de lui.
Bien le bonjour monsieur (mademoiselle pour Ceridwen). Le Gardien des Ouvrages désire vous voir. Veuillez me suivre.

[Drags]

Très bien. Merci beaucoup m'sieur !
Fern sort donc et va trouver un garde. On m'a dit qu'il y avait un message pour moi ?

[Haldir de Lorien]

Dren acquiesce.
Très bien, je vous suis.
Ce qu'il fait.

[Bunker]

Le garde fait un salut militaire à Fern avant de dire d'une voie tout aussi militaire
Monsieur, le Gardien des Ouvrages désire vous voir. Veuillez me suivre.

[Vlad Tepesch]

Mushrum suit le monsieur en mangeant sa viande.

[Drags]

D'accord m'sieur ! Fern suit le garde en sautillant. Au fait, où sont mes amis ?

[lubaq]

Crétin de sang-mêlé, même pas capable de répondre et en plus ça se saoule, il n'est qu'un être inférieur parmi tant d'autres qui me font perdre mon temps. J'ai une elfe sur le feu moi.
Ruver décline l'invitation du garde sans lui adresser un regard et file vers le temple.
Et bien apprenez lui que le désir passe par l'attente.

[Lex]

Erhiien se redresse. Complétement trempé.

Ouhhh... Ca réveille !

Le demi-elfe retourne et remarque le garde...

Oui ?..... Arretez de crier... C'est bon je vous suis...

[Bunker]

Tous les aventuriers mis à part TFD sont conduis dans la citadelle. Leur guide les fait traverser plusieurs couloirs et monter de nombreux escaliers avant de les faire entrer dans une salle spacieuse au milieu de laquelle siège une immense table ronde. La lumière entre dans la pièce par de grands vitraux. Et de grandes banières aux couleurs de Chateau Suif et d'Oghma sont accrochés aux murs.
Tous peuvent reconnaitre Téthoril et Arthur Arc'Moth installés à la table de part et d'autre d'un homme de haute stature et au visage sévère. L'homme doit avoir la quarantaine, il a une épaisse chevelure brune et une barbe soignée, ses yeux perçants inspecte avec attention les arrivants. La plupart des Sentinelles sont également installés à la table, ainsi que ceux qu'on appelle les Lecteurs.
Téthoril fait signe aux nouveaux venus de s'installer, en attendant que tout le monde soit là.


Judeau est là également, assit à la droite de la quatrième Sentinelle. Depuis deux mois, il est le premier lieutenant de cette dernière. Ce boulot est relativement bien payé, mais le temps commence à devenir long ici.
Mis à part la bataille d'hier soir, tout est trop calme ici. Il commence à en avoir marre de croupir dans ce trou à rat. Mais ce matin, son supérieur est venu le chercher pour une réunion dans la salle des lecteurs. Il attend ici depuis un moment, il ne sait pas encore ce qu'on attend de lui, mais comme toujours à Chateau Suif, ça viendra en temps voulu. Pour le moment, il sait qu'il doit juste patienter.


Morg est assit à la table à côté d'un moine en robe de bure. Il est arrivé ici en tant que garde du corps d'un riche marchand de la Porte de Baldur. Mais c'est imbécile s'est fait piétiné par une horde de démon hier soir. Il lui avait pourtant bien dit de rester bien derrière lui quand les monstres se sont approchés, mais ce trouillard de nobliau n'avait rien trouver mieux à faire que de s'évanouir en plein milieu de la bagarre.
Il est mort sans s'en rendre compte.
Pense le nain en se grattant le crâne.
C'est vraiment trop con de creuver comme ça.
Enfin c'est pas perdu pour tout le monde
Il flatte avec satisfaction la bourse bien remplie qu'il a récupéré dans la chambre de son maitre après la bataille.
Il regarde un peu les gens autour de lui. Une bonne partie fait partie des habitants de Chateau Suif, mais certains sont des étrangers ; et qui doivent venir de loin d'après leur accoutrement.


TFD arrive au temple et entend les pas du garde se rapprocher rapidement derrière lui, il sent une main se poser sur son épaule. La voie du garde monte d'un cran il semble offusqué.
Monsieur, une invitation du Gardien des Ouvrages est une offre qui ne se refuse pas. Peut-être dois-je vous rappelez que votre avenir dans les murs de Chateau Suif est encore relativement incertain. Je vous conseille de ne pas faire attendre le Sieur Ulraunt.
Vous croyiez sans doute que le fait d'avoir fait preuve de courage hier soir vous donne tous les droits ici.
Ajoute-t-il avec un sarcasme.
Je vais reformuler ma demande une nouvelle fois avant d'aller prévenir le Gardien des Ouvrages de votre impudence.
Suivez-moi, où vous pendrez par les pouces à la plus hautes tour de Chateau Suif avant ce soir.

[Haldir de Lorien]

Repérant un compatriote nain, Dren va saluer Morg.

Ce dernier lui serre la main, puis les deux compères s'apprètent à écouter un éventuel discours.