[RP] Fallout : Blocus 4

[Maniel]

8 Novembre 2153.

D'une maison maintenant déserte provient une mélopée inconnue de pas mal de monde dans le coin. Le son traverse la place principale et est rapidement étoufé par la neige qui tombe abondament. Mais rien n'échappe aux oreilles du prédateur.

"... ça c'est pour les mecs qui ont la haine, les kassos' qui s'parfument au gaz lacrymogène..."

Comme d'hab, ça n'a pas vraiment de sens, mais ce n'est pas grave, la chasse a été bonne et Anka est de bonne humeur. Trois jours plus tot, il était encore dans le froid a traquer un énorme chien-marmotte bien graisseux. Mais maintenant, la promesse de la chaleur intérieure le fait presque autant saliver que le fumet sanglant de sa proie. Avant d'entrer dans le vieil hotel, il s'ebroue la fourure, histoire d'enlever le plus de neige possible.

Elle va encore gueuler que je met de la flotte partout...

En entrant, il voit Elias, tranquillement installé dans un vieux canapé, face a un bidon rouillé plein de débris en train de cramer. Il remarque par la meme qu'un troisieme bidon a été allumé dans le hall, preuve si il en faut de la chute croissante de la température exterieure.

Il y a une vingtaine de personnes dans le hall, réparties autour des bidons, leur mines grises et leurs mimiques agitées montrent que quelque chose de pas cool est arrivé pendant l'absence du fauve.

Lorsqu'il tourne la tete vers Elias, celui fait un signe. Tout a l'heure, celui ci parlais avec le Shériff, en fait tout le monde parlais, maintenant le seul bruit audible est un vieux loup miteux blotti près d'un bidon qui baille dans un sifflement. Quelque chose s'est passé, ça n'en fait aucun doute.

Au moment ou Anka s'affale sur un pouf encore plus pourri que le reste, les bavardages reprennent. Le shériff se tourne vers Elias, puis vers Anka.

Bon, Anka, tu sais que tu n'es pas comme nous, enfin, ça se voit, quoi, donc voila, nous t'avons accepté, hébergé, aider meme, peut etre, maintenant il est temps pour toi de nous prouver que l'on peut compter sur toi. Hier, des hommes sont venus, bien organisés, et, enfin, ils ont emportés mon fils. Je sais qu'il est mort, mais ça ne change rien, je veut qu'il soit ramené ici, et vengé. Alors voila, on t'as attendu, parce qu'on a vu ce qu'ils savent faire, et on a besoin de toute la puissance possible.

Alors voila, j'ai réunit pas mal de mecs du coin, ils sont volontaires pour partir a leur chasse, mais on t'as attendu parce qu'Elias refuse de partir sans toi, et surtout parce que t'es le plus capable ici de les pister. Enfin, voila quoi, on a des hommes, ils sont prets a partir, il ne reste plus que toi et Elias. C'est a vous de voir. Bien sur, si vous acceptez, on vous devra une fière chandelle, enfin, voila, je sais pas trop quoi dire, mais...

Ivre de fatigue, il s'effondre en larme.

Excusez moi... lache t'il avant de s'éloigner.

Un autre homme prend la parole. Il a le visage crispé et tous les symptomes des accros au Jet.

Ces hommes, qui ont fait ça, sont de vrais professionnels, je n'ai jamais vu ça. Je les suit depuis Berlin, impossible a surprendre. Leur travail est parfais, je n'ai pas encore trouver une seule occasion de les coincer. Toujours en mouvement, ils ont pourtant une base quelque part, c'est sur, mais de la a dire ou elle se trouve, impossible. Je compte suivre ces hommes, ils m'ont l'air de gars capable, alors si tu veux venger le gosse de ce mec, tu ferai mieux de te joindre a nous.

Elias, de son coté, est en train de remonter sa carabine. Il semble dans un état second, loin de tout, comme avant chaque combat.

Dorden, lui, est debout, près d'un bidon, un peu plus loin. Il tend les mains au dessus du brasier pour se réchauffer.
L'homme qui lui parle depuis une heure maintenant ne l'épargne pas de détails sur ce qu'on a retrouver un jour d'un gosse qui avait été tué dans des circonstance étranges.
Depuis maintenant deux heures, il passe de surprises en surprises. Pourquoi diable a t'il accepter de suivre cette expédition dans le desert glacé alors qu'il vient a peine d'achever une semaine de voyage sur sa motoneige? Il ne leur doit rien, et ses articulations lui font encore mal d'etre rester si longtemps dans le froid. Et pourtant, quelque chose, comme un présentiment, ou un sixieme sens, lui ordonne de ne pas rester dans ce coin paumé, tout d'abord, et de les suivre, par sécurité. Nimporte quoi, sortir dans le froid pour aller affronter une groupe de tueur experimentés n'a rien de sécurisant. Vraiment nimporte quoi.
Enfin bon, avec de la chance il pourra examiner l'armure du mec, la bas. De loin, elle a une teinte verdatre, mais avec des reflets gris. Elle a vraiment l'air resistante, si seulement il pouvait la démonter pour voir de quoi il en retourne.

Après avoir finit de remonter sa carabine, Elias relève la tete. Il sais lui aussi qu'il faut y aller. Quelque chose dans son instinct lui souffle de quitter la ville rapidement. Une peur profonde, comme lorsque l'on est réveillé avec un couteau sur la gorge s'est emparé de lui quelques heures plus tot, lui nouant l'estomac. La derniere fois qu'il a ressentit ça, c'était... oui, c'était lorsqu'il a rencontrer Anka, mais meme la, c'était moins fort.

[Nosferatu Alucard]

Doc' Dorden retire ses mains de la chaleur du brasero pour éviter de trop s'habituer à la chaleur, surtout si il doit repartir prochainement. Il en profite donc pour sortir sa pipe et l'allume.

Curieuse bourgade.
Curieux habitant.
Et c'est quoi ce loup à qui on parle et qui s'assoit sur un pouf.

Il tire sur la pipe, songeur.
'chié de repartir maintenant. J'suis vanné
....
Eh mais je me ferrais vieux ou quoi?
....
Pas mon genre d'expédition en plus.
...
Boaf si ça me fait chié, j'me barre. J'ai encore assez d'alcool pour faire quelque centaines de bornes avec l'Edelweiss (sa moto)

Il s’amuse à faire sortir la fumer par son nez

Il regarde ensuite tous les membres de l’expédition, recherchant les gars compétent et les vieux déchets défoncés au Jet.

Tirant encore une fois sur sa pipe, tranquillement, il regarde le Junkie qui parlait tous à l’heure, et essaye de déterminer son état physique, puis lui demande :

Et pourquoi tu les suis depuis Berlin ? Qu’est ce que tu sais d’eux ?

Il ajoute :
T’as réussi de venir de Berlin jusque ici ? Tout seul ?
si il pense, en se basant sur l’état physique du drogué que c’est pas possible.

[Haldir de Lorien]

GRRrrr ?

En ces termes inflectifs, Anka demande à Elias son avis sur cette expédition vengeresse. A priori, il n'a pas l'air contre l'idée d'aller gambader dans une neige ennemie.

[Drags]

Elias hoche la tête de façon affirmative, silencieusement, tout en rangeant sa carabine à l'épaule.

[Haldir de Lorien]

Anka acquiesce aussi avant de s'étirer un grand coup, de se gratter vaguement la tête, et de rester là bras ballants.
D'accord, je viens. Quelqu'un me montre par où il sont partis ?

[Kiwi32]

Apres un temps d'absence comme il peut en avoir beaucoup, Frederic compris que l'homme à la pipe était en train de lui parler. Encore vaguement perdu dans ses pensées il ré-assembla dans sa tête les sons qu'ils venaient d'entendre et compris la question. Instinctivement il eu une appréhension sur le ton agressif de ce personnage et décida de l'ignorer dans un premier temp.

Il se rapprocha de l'étrange duo formé par l'homme Loup et Elias, et se proposa de partager avec eux les informations qu'il savait déjà sur eux

Au début je pensais que c'était un seul mec, il a butté le fils d'un ami à Berlin et j'ai décidé de partir à sa recherche, cela fait parti de mes compétences.

Il renifla un moment à travers son écharpe lui cachant une partie du visage, ses yeux s'arréterent subitement de bouger et semblèrent fixer la poitrine du Loup. Il se rendit compte que l'on attendait qu'il continue autour de lui et que quelques autres oreilles s'étaient tendues, puis poursuivi

J'ai compris depuis seulement une semaine qu'il s'agissait forcément d'un groupe et non pas d'une seule personne. Et ce pour une raison simple, c'est qu'une seule personne ne peut techniquement pas se retrouver à plusieurs endroits à la fois.

Il sorti une sorte de papier froissé sur lequel était annoté quelques chiffres

Ainsi lors de mon passage dans le village d'Ermen, ce n'était pas un enfant que l'on avait retrouvé mort, mais 3, et les témoignages tendaient à montrer qu'ils étaient morts à la meme heure. Je peux me tromper sur ce coup là, cela dit d'autres indices me portent à être presque completement sur qu'il s'agit d'un groupe, voire d'une bande. En tout cas ce ne sont pas des pillards, ni des bandits de grand chemin.

Il rangea le papier dans sa poche, puis il jeta un oeil autour de lui et se retourna brusquement, pour alla se poser contre un mur en farfouillant dans ses poches nerveusement, le visage caché par son écharpe et son chapeau.

[Haldir de Lorien]

Anka acquiesce, histoire de.

Mais, hier, ici, vous avez bien du voir s'il s'agissait d'un groupe ou non ? Voire les compter, plus ou moins.

[Nosferatu Alucard]

Se voyant ignoré de la sorte, Dorden se sent blasé.

Pauv'con. Encore un abruti trop obnubilé par le Jet pour se rendre compte qu'on lui parle.

Dorden soupire, soufflant la fumée par la bouche.

p****n de drogué....

...

Bon, faut que je check l'Edelweiss, si on repart maintenant.

Jetant un dernier regard au Junkie, Dorden sort pour aller remettre de l'alcool dans sa moto et vérifier que toutes les pièces sont bien fixés.

[for=MJ ; Nosferatu Alucard]

Les Junkie, faut pas s'y fié.


En même temps qu'il check l'Edelweiss, Dorden récupère un détonateur fictif, qu'il mine, avec assez d'explosif pour arracher un bras, ainsi qu'un vrais détonateur, activant la charge. Il met le vrais détonateur dans une poche de gauche et le faut dans une poche de droite. Il fait tous cela très discrètement, en même temps qu'il resserre des boulons ou autre. [/for]

Une fois la moto vérifier, Dorden retourne à l'intérieur et va voir le Shérif pour lui demander comment la traque va se passer.

[Maniel]

Un homme passant par la répond a la question d'Anka.

Non, nous n'avons rien vu. Et la neige a recouvert une bonne partie des traces. On voit encore que quelqu'un est passé par la, mais de la a en déduire leur nombre ou quoi que ce soit d'autre...

Le shériff explique a Dorden que la chasse se passera comme toutes les chasses.

Il y a un chasseur, et un chassé. Le chasseur, c'est nous, on embarque dans vingt minutes, d'ailleur. Le chassé, c'est le groupe de fils de Marie qui a fait ça. On va les retrouver, et les tuer, tous.
La plupart d'entre nous ici sont peu entrainés au combat, mais nous avons Sab' et Frank, les deux mecs la bas, qui discutent. Ils ont fait l'armée tous les deux, d'ou leur armure. Ce sont eux qui vont gerer la chasse. Je sais me servir d'une arme, plutot bien, meme. A part ça, y'a Doll, le gars la bas, c'est un trappeur, il a l'habitude de se battre. Les autres ont plus ou moins d'experience, mais tous ici voulons venger la mort de Tim.

Les étrangers comprennent a force d'entendre des morceaux de phrases par ci par la que le groupe de chasse sera composé de 15 hommes, enfin, 14 et une bête. Ils emmeneront des chiens, ou des loups, enfin des bestiaux asser resistants pour se battre. La plupart avanceront sur une motoneige, bien qu'un gros camion fasse office de centre des opérations. C'est une vrai chasse qui s'organise, pas une petite battue.


Alors que le temps passe lentement, les hommes s'agitent. Comme avant chaque chasse, la tension monte, les pieds frappent le sol, les mains tremblent, puis c'est le calme. Absolu. Plus un bruit dans tout l'hotel. Meme le bois au fond des bidons semble avoir cesser de craquer. Un bruit s'est fait entendre au loin, chassant tous les murmures. Le camion arrive, il roule lentement, fait un dernier virage, et se positionne juste devant l'entrée de l'hotel. Et la cacophonie reprend. Les hommes s'agitente dans tous les sens, le vieux loup relève la tête, les sens aux aguets.
Rapidement, tous les paquetages sont positionnés dans le camions. Les armes aussi, ainsi qu'un atelier, au cas ou. Les motoneige arrivent, les hommes repartent, et en dix minutes, le convoi est pret.

Finalement, 18 hommes sont la, enfin, 17 et une bête. Trois quads trafiqués, équipés de chenilles ont rejoint le groupe, amenant avec eux trois hommes, enfermés dans leurs doudounes noirs, bleu ou jaune.
Des "bonne chance", des "on compte sur vous", ainsi que quelques "revient entier, il faut refaire le toit" sont murmurés dans le vent, et le groupe de chasse démarre. Le camion, long d'une dizaine de mètres, peut etre un peu plus, est entouré de motoneiges et de quads. Aucun ne ressemble a l'autre, et des morceaux de couleurs différentes sont visibles un peu partout.

Et voila, la grille s'est refermée derriere le camion, impossible maintenant de faire demi tour, la chasse a commencé, et son issu promet la mort de l'un des protagonistes.

[Nosferatu Alucard]

Trop bien, on est 18, mais les 3/4 sont aussi doué que moi avec des flingues. J'ai bien fait d'affuter les scalpels je sens...


Dorden roule sur les trace d'un autre, la pipe au bec et la barbe au vent, gardant ses distances. Des fois que y'ait des mines, autant que ce soit l'autre devant qui les déclenches.

Il se met aussi bien en retrais du camion, pour éviter de se faire toucher par les projections au cas ou celui-ci exploserais, mais pas trop loin, pour éviter d'être prit pour cible cas il est isolé, mais ou il pourrais facilement s'écarter du convois en cas d'embuscade, en profitant de la fumée et des carcasses des véhicules qui se seront fait détruire.

20 ans d'expérience, ça en apprend des choses.

En parlant d'expérience, il observe la route, cherchant les coin risquant de donner lieu à une embuscade, ou alors les zone facilement piègable.

[Haldir de Lorien]

Anka cherche et examine les traces.

[Kiwi32]

Fredo suis le groupe avec son vieux motoneige, en queue, et à une certaine distance non pas par volonté de se mettre à l'écard mais plutot parce que sa machine crachotte et a tendance à ralentir sans raison

Toutes ces personnes unies pour la même cause... Etrange...

Il se dit que finalement il est bien mieux legerement à l'écard du groupe, ca lui permet de se concentrer sur ses objectifs.

Son motoneige crachotte encore, puis ralenti d'une façon qui semble inhabituelle à Fredo, qui commence à s'inquiéter, et se demande si il ne va pas devoir continuer à pied.

[Maniel]

Pour le moment, le terrain est a peu près plat. Loin vers la gauche, une colline avec une vieille tour, peut etre un ancien moulin s'élève.
Tout le terrain peut etre piégé, ne serais ce que miné. Mais comme aucune route n'est tracé, il est peu probable qu'un grand raiseau de mine n'ai été déployé. Par contre, pour les mines isolées, il faudra se fier a son instinct.


Les traces partent directement vers l'Est, en ligne droite. Elles sont vraiment simple a suivre. D'après Anka, il y avait la un groupe de 8 a 12 personnes. Une trace écartée lui fait penser que l'homme l'ayant laisser devait peser dans les 100 kilos, peut etre un peu moins. Un peu plus loin, une autre trace semble appartenir a une personne d'environ 60 kilos, se tenant courbée, et ayant glisser a plusieurs reprises, possible qu'elle soit blessée.


La motoneige de Fredo est vraiment pourrie, elle ne cesse d'avoir des ratés et une inquietante fumée noire sort du moteur. En plus, ça sent vraiment mauvais. Mais il sais qu'en cas de besoin il pourra se poser a l'interieur du camion, parce qu'a pied, il n'a aucune chance de suivre le groupe, ils vont tout de meme un peu trop vite.


Alors que tout le monde se perd dans ses pensées, Elias remarque que la neige s'est mise a tomber, tout d'abord imperceptiblement, puis par petites averses. Il est maintenant impossible de distinguer quoi que ce soit a plus de 200 mètres, et les traces vont etre de plus en plus difficile a suivre.

[Haldir de Lorien]

Anja communique les informations qu'il a recueillies, puis examine avec attention la piste la moins profonde, cherchant des traces de sang, ou une odeur du même tonneau.

[Nosferatu Alucard]

Dorden continu de suivre le convoi ou il est, en réfléchissant à installer un râteau semi-flexible devant l'Edelweiss, pour les mines.

Il prend quand meme plaisir à voir l'autre con lutter sur sa moto, mais se sent un peu désolé pour la machine.

[Drags]

Elias va retrouver Anka. On fait vite, les traces ne seront pas visibles très longtemps.

[Kiwi32]

Perdu dans ses pensées, Fredo ne se rends pas compte qu'il s'éloigne du groupe. C'est lorsqu'il n'entends plus que le bruit de son appareil agonisant qu'il leve les yeux et cherche le convoi du regard. Il s'est égaré de quelques centaines de metres sur la droite, et reprend donc la direction du convoi.

Il pense à l'être qu'ils chassent. Ou le groupe. Leur méthodes semblent si parfaite, si évidentes. Fredo ne sais pas trop encore si il a affaire à un ennemi à ou à un maitre. A un moment ou a un autre il faudra bien qu'il prenne une décision. Pour le moment il se concentre pour eviter de re-perdre son chemin, et espere reelement qu'ils pourront s'arreter bientot.

Ils connais bien ces symptomes, lorsqu'il a de plus en plus d'absences, qu'il se perds dans son esprit. Et il va lui falloir y remedier au plus vite si il ne veux pas perdre le controle.

[Maniel]

Près de la piste la moins profonde, il sent une odeur de sang, plutot diffuse, presque imperceptible. Le sang est vieux, déja sec. Il est meme possible que ce ne soit pas celui de la proie mais d'une de ses victimes.

Lorsqu'il ramène ces informations jusqu'au Camion, ou se trouvent Frank et Sab' sont penchés sur une carte de la région, datant d'une dizaine d'année. L'évolution du temps ne semble pas les gener, Anka sent qu'ils sont capables de pas mal de trucs quelles que soient les conditions.

Le convoi avance a bonne alure, et ne semble pas pret de s'arreter. En tout cas, pas avant la nuit, il ne faut pas perdre de temps innutilement, surtout si les traces risquent de s'effacer.

En attendant, le vent se lève, ce qui fait chier tout le monde y compris Anka, car le bruit de la bache claquant au vent l'énerve encore plus que celui des moteurs. Les loups blottis dans le Camion commencent a grogner, ou a gémir. Deux d'entre eux se mettent a tourner en rond. Ils semblent chercher quelque chose.

[Drags]

Elias reste silencieux. Il est concentré et, bien qu'il soit bon orateur, il n'a jamais été très sociable. Il observe les loups et tente de comprendre leur nervosité. Si la raison semble ne pas être le fait que le vent se lève, il interroge Anka du regard.

[Nosferatu Alucard]

Dorden continu sur l'Edelweiss, qui ronronne toujours aussi agreablement, méditant toujours sur sont désamorceur de mine et observant le décor.

[Haldir de Lorien]

Anka ne remarque pas le regard d'Elias (en tout cas pas visuellement), car il observe lui aussi les loups, cherchant à déterminer la cause de leur comportement. Anka hume la nuit avec attention, conscient toutefois que l'odeur des moteurs complique beaucoup les choses.

[Maniel]

Rien de ce que ressent Elias, a part le vent levant, ne semble etre la cause de la nervosité grandissante des loups. Au contraire, il se sent plutot bien, a l'aise dans tout ce qu'il fait, il a l'impression d'etre en armonie avec son environnement.

Pour Anka, c'est légèrement différent, il vient de ressentir avec une rafale de vent l'odeur de leur proie. D'après ce qu'il sent, elle n'a plus beaucoup d'avance sur le groupe, peut etre une heure, peut etre un peu plus. Mais avec la nuit qui ne va pas tarder a tomber, il va faloir faire un choix : Continuer la poursuite et attaquer un campement peut etre bien défendu, de nuit, dans des températures glaciales, au risque d'etre pris en ambuscade, ou attendre le matin pour les attaquer, prets au combat, reposés, et avec peut etre l'effet de surprise sur un groupe en marche.

Mais en plus de toutes ces odeurs nouvelles, Anka ressent quelque chose dans sa tete, comme si on lui soufflait des ordres contradictoires dans son esprit, ou plutot comme si son esprit en combattait un autre. Cela ne dure que quelques secondes, mais cet incident lui laisse un désagréable sentiment en souvenir.

Pour Dorden, pas grand chose de neuf, il a reussi a éviter au dernier moment un trou dans le sol, et le froid glaciale commence a lui taper sur les nerfs, et surtout a traverser sa combinaison. Il ne va pas tarder a etre geler jusqu'aux os si il ne s'agite pas un peu.
Son idée de rateau est devenue plus précise, mais il ne pense pas etre capable de la mettre en oeuvre sans de bons outils et un endroit stable ou il puisse travailler.
Lui aussi se sent de mieux en mieux, lorsqu'il n'a pas trop froid. Il a l'impression que la motoneige n'a pas besoin de lui pour l'emmener a bon port, et qu'il peut se permettre de révasser encore un petit peu.

[Drags]

Elias regarde encore les loups quelques secondes, pensif. Son instinct de survivant le pousse à se poser des questions quant à sa situation et son bien-être. Dans le froid et dans une telle situation, on ne se sent jamais bien.

Etrange. Très étrange, même. Depuis quand je me sens si bien alors que je vais combattre, que les animaux sont nerveux et que je suis à l'extérieur, pas loin de la nuit, en plein hiver, accompagné de tant de monde ? Prudence, Elias, prudence.

Voyant qu'Anka n'a pas capté son interrogation, il s'approche de son ami et lui frôle l'épaule. Qu'est-ce qu'il y a ? Quelque chose est anormal. Je ne sais pas quoi.

[Haldir de Lorien]

Anka s'ébroue, se redresse et regarde Elias. Sa voix tonne, très calme.

Nous devons nous arrêter. L'ennemi n'est plus très loin maintenant.

[Drags]

Elias hoche la tête. A combien de temps devant ?