Type de fiche : Monstre errant.
Nom : Pour lui, il est Ankalazar (il s'appellait jadis Laurent Salazar), dit Anka pour presque personne, et on l'appelle le Monstre, la Bête, voire le Loup quand il n'est pas trop loin.
Race : Unifié, dit Uni.
Age : Avait 33 ans lorsqu'il a été unifié, deux ans avant la Catastrophe. Son age d'unification le fait sourire, mais il a oublié pourquoi. Il a du arriver quelque chose à quelqu'un de connu quand il avait 33 ans, sans doute, mais l'Histoire Pré-Catastrophe n'est pas sa tasse de thé.
Sexe : Masculin.
Taille : Deux bons mètres cinquante, mais il est toujours vouté, voire à quatre pattes, sinon on lui tire dessus.
Poids : Pas bien loin de deux cents kilos de muscles animaux, iradiés, inusables, et extrèmement violents.
Cheveux : Fourrure blanche.
Signes particuliers : Disons description physique,
là.
Qualités : Kamikaze et Sang-Chaud.
Compétences principales : Corps à corps et Vie en plein air.
Compétences secondaires : Esquive, Lancer et Médecine (ATTENTION : La compétence Médecine est un reliquat de son existence pré-unification, et n'est plus guère adaptée qu'à Ankalazar, donc on devrait ptet appeller ça Science Vétérinaire, mais il connait encore les bases).
Données personnelles :
Ankalazar est né humain, par un soir d'hiver 2042, dans un random hôpital de l'Est de la France, et a vécu normalement, s'orientant vers le titre de médecin, qu'il porte fièrement dès l'instant où il l'a décroché. Son époque étant ce qu'elle est, Salazar s'embarque dans la recherche biomédicale sous l'égide de l'armée, le grand projet du moment étant d'unir l'homme et l'animal, pour concurrencer les humanoïdes géants conçus par les USA abhorrés, si du moins la DGSE ne se plante pas. Après de longs piétinements, une percée est effectuée et les premiers tests s'avèrent concluant (surtout le singe-souris, qui a la côte comme probable futur démineur expert). Les expérimentations se poursuivirent, jusqu'au jour où il fallut trouver un volontaire pour être fusionné à un animal.
Et là, bizarrement, l'enthousiasme scientifique ne suffisant pas, on finit par désigner un volontaire, qui mourut dans d'affreuses souffrances après une longue agonie. Les responsables politiques du moment s'en foutaient, il fallait que ça marche, et l'on continua donc, adittionant les bidouilles jusqu'à ce que ça finisse par être théoriquement parfait. Le second "volontaire" fut Salazar (bien sûr), et, effectivement, ça fonctionna, mais pas exactement comme prévu, le résultat semblait être presque à cent pour cent animal, incapable de processus cognitifs supérieurs. Le sujet fut parqué sous observation et l'on continua les bidouilles.
Dans sa cage, Anka recouvrait peu à peu ses capacités intellectuelles, provisoirement shuntées par l'unification. Constatant avec horreur que les expériences viraient franchement à la barbarie, Anka fit profil bas, ne révélant que le minimum de ses progrès (soit grosso modo un début de redécouverte du concept de parole grognée) et attendit avec patience une occasion de se tirer. Ocassion que lui fournit la dernière Guerre, et surtout sa conclusion. Une bombe n'étant pas tombé bien loin, les humains du centre de recherche tombèrent comme des mouches, les batiments étant par trop endommagés pour pouvoir faire un barrage fut-ce symbolique aux radiations.
Anka ne fut pas épargné, il perdit une grande part de sa mémoire, sa foururre blanchit, et, plus important quoiqu'il allait mettre longtemps à s'en rendre compte, il oublia qu'une vie doit s'achever par le temps. Mais sa sauvagerie enfouie finit par détruire toutes les barrières de son esprit, faisant d'Anka une bête sanguinaire. Laissant libre cours à cette sauvagerie, Anka détruisit sa cage et massacra dans sa fuite une grande partie des goules qui avaient été ses collègues. Son coté bestial lui permit de survivre et de s'adapter à une nature inconnue, sans soleil, mais avec des tornades, des pluies acides qui devinrent vite de la neige, ce genre de joyeuseté. Peu à peu, son esprit parvint à un équilibre satisfaisant entre ses parties humaines et animales et, lorsque s'acheva enfin l'hiver nucléaire, Ankalazar était né, carnassier immortel d'un monde qui renaissait lentement, dans la neige.
Chassé pour son apparence comme pour sa fourrure, Anka comprit vite que ces damnés humains n'apprendraient jamais, et finit par trouver un arrangement avec un groupe important de goule qui avaient fait d'une ex-centrale nucléaire leur santuaire. Quelques années s'écoulèrent en attaques de bandits (comme s'il restait quelque chose à pilller, les goules aussi savent faire du commerce), affrontement avec des tribus de passage, ce genre de choses, et Anka finit par reprendre la route, s'étant assuré d'une certaine réputation, et s'étant pas mal entrainé à l'usage de la parole, afin de se simplifier la vie.
Finalement, après des périples s'étalant sur trop d'années et de kilomètres pour que je m'en paye le listing, Anka s'est trouvé un pote, en la personne d'Elias dit le Vif, dans des circonstances violentes.
Habits : Rien, sa fourrure et sa graisse.
Equipement :
Une montre gousset au look de coléoptère, comme
là, portée en pendentif assez resserré, avec une chaine solide, mais pas assez, de loin, pour étrangler son propriétaire. Elle marche, elle est même à l'heure, mais n'essayez JAMAIS JAMAIS JAMAIS, au grand jamais, de la toucher, de l'effleurer, voire même simplement de la regarder de travers sans l'accord de son propriétaire, qui y tient presque autant qu'à la prunelle de ses yeux. Elle est le dernier souvenir de son existence pré-unification. A la rigueur, si vous voulez avoir rapport à cette montre, demandez l'heure.
Une besace blanche sale contenant quelques gadgets, un stimpack vide, trois crédits, un couteau rouillé, ce genre de merdes. Les grenades et molotov sont là-dedans aussi.
Armes : Il conserve toujours quelques cocktails molotov sous la main, et il a aussi une vieille grenade à fragmentation, trouvée dans un vieux dépot militaire visité au hasard d'un quelconque périple.
Autre :
Capacité spéciale : Hibernation.
Citation : Homo homini lupus.