Voici des inscriptions pour un RP que je voulais semi improvisé mais finalement non.
Bien. Univers INS, pour plus d'informations allez voir sur les anciennes inscriptions des différents RP INS.
Le scénario :
Vous êtes membre de base du SOCLE, le Soutien Organisé pour la Corruption et la Loyauté aux Enfers. C'est une organisation démoniaque multiprinces très puissante et influente, gerée par un "marqué de Satan démonisé" très, très puissant (plus fort que certains princes) nommé Fenri. Bref. Vous êtes transférés au SOCLE, donc légèrement détachés des services de votre prince et désormais sous les ordres de Fenri. Ce dernier cherche un nouveau cadre et vous avez envie d'être le démon de la situation. Vous vous inscrivez donc à un concours interne, dont vous ignorez tout. Mais vous connaissez un peu Fenri et vous vous doutez que ce sera dur, violent, sous forme de jeu et assez drôle.
Le personnage :
Pour vos personnages, je veux donc des démons assez puissants et bien équipés. Vous avez le droit d'utiliser les démons que vous incarniez dans les précédentes parties si vous le souhaitez et si vous avez comme prince l'un de ceux acceptés par Fenri dans son organisation, c'est à dire : Andromalius, Malthus, Vapula, Asmodée, Abalam, Scox, Nybbas, Baal, Belial, Malphas, Kobal, Mammon, Morax, Baalberith. A la rigueur un autre mais surtout pas Furfur, Crocell, Caym ou Haagenti, Fenri n'en veut pas. Les Incubes, Succubes et autres originalités sont envisageables, demandez moi. Vous avez droit aux grades 2.
Pour vos compétences, je ne veux pas de chiffres mais des descriptions (donc pas de 7+ en combat, mais "très, très bon en combat"). Pour les pouvoirs par contre vous pouvez chiffrer si vous souhaitez montrer que vous assurez quelque part, valeur minimale 1, avec un maximum de 5 (et pas que des pouvoirs à 5, merci). Pour les caractéristiques, vous indiquez des chiffres (de 1+ à 6, et pareil, pas que des 6), il y a Force, Agilité, Perception, Volonté, Présence et Foi. Votre foi doit au minimum être à 4 (condition d'accès au concours). Les valeurs augmentent par demi-points (1, 1+, 2, 2+, 3, 3+, etc.). Les personnages ont droit à un objet du SOCLE de catégorie 0 et un autre de catégorie 1 (voir annexe 2).
La feuille de personnage :
Code : Tout sélectionner
[quote][list][*][b]Nom du démon :[/b]
[*][b]Nom de l'humain incarné :[/b]
[*][b]Supérieur d'origine :[/b]
[*][b]Grade :[/b]
[*][b]Pouvoirs de grade :[/b]
[*][b]Caractéristiques :[/b]
[*][b]Compétences :[/b]
[*][b]Pouvoirs :[/b]
[*][b]Description physique :[/b]
[*][b]Description morale :[/b]
[*][b]Equipement :[/b]
[*][b]Blâmes et compagnie :[/b] (facultatif)
[*][b]Relations avec l'administration générale :[/b]
[*][b]Relations avec l'administration du SOCLE :[/b][/list][/quote]
Feuille de personnage INS4 pour vous inspirer : http://www.asmodee.com/dl/telechargemen ... so_ins.zip
Et maintenant quelques annexes, vous n'êtes pas obligés de lire.
Annexe 1 - En très gros, le SOCLE
Fenri travaille longuement pour créer, en juin 2001, une organisation qu’il nomme le SOCLE (Soutien Organisé pour la Corruption et la Loyauté aux Enfers). Il réalise un gros dossier relié (avec des images en couleurs) et le présente à Satan qui l’encourage et lui donne des moyens supplémentaires, ainsi que la nouvelle mission permanente de gérer la chose. L’organisation fonctionne en partenariat avec les services de différents princes. Il doit, en échange d’un don d’effectif (un démon du troisième grade, quelques uns du deuxième et une vingtaine du premier), donner un coup de main à échelle européenne aux principaux projets infernaux des princes engagés. Aussitôt dit, aussitôt fait, Fenri est invité à une réunion des princes pour annoncer la création du SOCLE. Il explique que les princes intéressés peuvent le contacter, et qu’il contactera lui-même ceux qui l’intéressent. Il invite d’ailleurs directement Andromalius à le rejoindre après la réunion, autour d’un bon café, pour discuter de l’aspect « Loyauté aux Enfers » du SOCLE.
Annexe 2 - Les objets magiques du SOCLE
Catégorie 0
Anneau de détection du mensonge (détection du mensonge 1)
Anneau de détection des ennemis (détection des ennemis 1)
Anneau de pouvoir (charge : 3 PP)
Cape de non-détection (non-détection 1)
Chaîne de pilotage (+2 colonnes conduite, pilotage et navigation)
Chaussures de course (+2 colonnes en athlétisme)
Chaussures de voltige (+2 colonnes en acrobatie)
Clef universelle (ouvre n’importe quelle serrure, ne fonctionne qu’une seule fois)
Livre de la connaissance (+6 colonnes en culture générale)
Pendentif d’avertissement (le personnage a conscience des attaques mentales et spirituelles)
Trèfle porte-bonheur mineur (+2 colonnes en jeu)
Catégorie 1
Anneau d’influence (+2 colonnes séduction, charme 1)
Bandeau du combattant (+1 colonne combat et corps à corps)
Ceinture de force (force 4)
Ceinture d’agilité (agilité 4)
Ceinture de perception (perception 4)
Ceinture de présence (présence 4)
Gants d’adhérence (adhérence 1)
Perle de pouvoir (charge : 10 PP)
Plume de vol (vol 1)
Trèfle porte-bonheur (+4 colonnes en jeu) (pas de cumul avec d’autres trèfles)
Symbole protecteur (défense +2 colonnes)
Viseur de précision (tir +1 colonne)
Possibilité d'inventer d'autres objets.
Annexe 3 - C'est quoi un marqué de Satan ? (vous n'avez pas le droit d'en jouer un ! ceci sert à cerner le personnage qu'est Fenri)
Lucifer triche. Il est ce qu’il est, le patron des méchants, et considère donc comme normal de ne pas respecter toutes les règles du Grand Jeu (manquerait plus que ça, en fait !). Parfois, entre deux parties de « je te tiens, tu me tiens, par la barbichette », il laisse ses partenaires de jeu formés par Asmodée et ses chanteurs personnels moraxiens (excusez) en compagnie des servantes de Marie-Jolie (ou Andrealphus), et prend le temps de regarder l’état de l’ensemble de son armée, sa position dans la bataille contre la volaille, dans la lutte pour la perversion des humains. Il lui arrive de ne pas résister à la tentation de donner un coup de pouce supplémentaire, en douce. « Allez, allez, c’est normal après tout, je suis le Diable… ». Il se compare à Sauron. Il se compare à Palpatine. Il se compare même à la méchante sorcière, mère de Blanche Neige. Tous les grands méchants auraient fait la même chose à sa place. Y’a pas de raison, hop, il se lâche.
Alors, environ une fois par siècle, parfois un peu plus (comme ces derniers temps), souvent un peu moins, il prend l’apparence d’une ombre pour se rendre sur la marche terrestre. Satan s’approche d’un gamin profondément endormi et l’embrasse de son esprit tout puissant de maître des Enfers. Il dépose ainsi sa marque en l’enfant. Certains d’entre eux en meurent : ils ne supportent pas la violence du contact, et ne se réveillent jamais. D’autres mettent plus de temps à perdre la vie, succombant petit à petit à un mal inexpliqué. Mais Lucifer ne perd pas son temps à tuer des humains, et il arrive bien sûr que le coup soit vraiment réussi.
Les humains marqués de Satan ne sont pas des créatures surnaturelles, mais ont une grande affinité avec le mal. N’ayant aucune conscience de leur condition et ignorant tout du Grand Jeu, ils vivent comme les plus mauvais et compétents des humains. A leur mort, ceux qui se sont le moins fait remarquer finissent en enfer sans passer par la case purgatoire (vous voyez la triche ! Le pire c’est que ça passe inaperçu.) Les meilleurs, par contre, se retrouvent directement dans le bureau du Très Bas, qui leur sourit et leur explique toute l’histoire. Ils obtiennent la foi et se voient conférer des pouvoirs spéciaux. Ce sont alors des marqués de Satan démonisés, ils sont généralement très puissants et vraiment très peu nombreux, peut-être deux dans le personnel direct de Satan, et cinq ou six dans l’ensemble du reste de ses forces. Il y en a eu quelques autres… qui se sont fait tuer par les plus racistes de leurs « amis », disons collègues, démons.
Le plus souvent, ils rejoignent les rangs d’un prince très puissant. On en trouve ou en trouvait donc dans les effectifs d’Andromalius, de Kronos, de Malphas ou encore de Baal. Plus rarement, ils servent des princes ambitieux comme Nybbas ou Nisroch. Encore plus rarement, ils sont directement chargés de Satan, considérés comme sans prince. Ils reçoivent leurs missions de Lucifer en personne, et sont récompensés par ce dernier, qui n’est pas trop radin car ils constituent pour lui, finalement, une force d’intervention personnelle non négligeable.
Les marqués de Satan démonisés sont des êtres particuliers. Ce ne sont pas des démons, mais le résultat d’une sorte de mélange, un peu comme pour les succubes et les incubes. La fusion entre l’humain et Lucifer est d’ordre spirituelle et très particulière, aussi les marqués possèdent trois auras. Ils ont l’incroyable avantage de pouvoir choisir entre une aura humaine (ils ne peuvent pas utiliser leurs pouvoirs de démons dans ce cas), une aura démoniaque (correspondant à leur nombre de PP), et une aura amplifiée, « sentant » le Diable en personne (et c’est seulement ainsi qu’ils peuvent utiliser leurs pouvoirs réservés aux marqués de Satan). Cela rend, par exemple, un marqué au service d’Andromalius particulièrement efficace. Le marqué de Satan démonisé peut changer d’aura, de manière instantanée, quand il le souhaite.
Annexe 4 - BG de Fenri jusqu'à la création du SOCLE, histoire de connaitre un peu le bonhomme
Thomas Fenri est né en 1974, en France. C’est à l’âge de 8 ans, en 1981, qu’il a subi le contact du Diable alors qu’il dormait dans la maison de ses parents, en Lorraine (à Saint-Dié-des-Vosges - 88100, enfin à l’époque la ville s’appelait encore Saint-Dié je crois. Allez, pour votre culture : les habitants de ce bled s’appellent les déodatiens parce que c’est Saint Déodat qui a fondé la ville y’a très longtemps, tellement longtemps qu’on dit Saint-Dié et pas Saint Déodat, en fait - je sais pas si vous connaissez, c’est pas (très) beau, pas (très !) grand, mais y’a quelques jeunes sympas et puis on s’en fout, hein. Par contre, on peut retenir que les têtes pensantes du FN squattent là, enfin pour le Nord-Est, et ça ça craint à mort, d’ailleurs si vous n’avez rien à faire et que vous passez dans le coin, profitez-en pour arracher quelques affiches, merci beaucoup). Lucifer l’a soigneusement choisi : il montrait de grandes prédispositions, faisait preuve de son talent, de ses compétences et d’un esprit déjà particulièrement mauvais.
Il a alors développé une affinité particulière avec le jeu, choisissant ses « copains » à pile ou face et intégrant d’impressionnantes parties de poker dès l’âge de 16 ans, gagnant beaucoup, beaucoup d’argent. Il était plus intelligent, plus sournois, plus doué et plus chanceux que n’importe quel autre humain et trempa rapidement dans le milieu de la mafia. Il habitait en France et allait de temps en temps à ses cours de droit à l’université, mais voyageait beaucoup, allant même faire des affaires à Palerme une fois par mois. Il décrocha une maîtrise sans effort mais ne travailla pas. Une bande de mauvais garçons le suivait partout et l’appelaient « le guide ». Il leur demandait de réaliser des cambriolages et des casses, mais aussi des viols et, une fois, un double meurtre : celui de ses parents… il s’arrangea pour ne jamais se faire soupçonner et récupéra tous leurs biens.
Son destin, déjà particulier, changea le jour où il organisa un jeu de rôle grandeur nature. Il y avait invité un grand nombre de personnes et désirait leur faire vivre l’expérience la plus traumatisante de leur existence, en les cloîtrant dans une vieille maison isolée pour ensuite y lâcher ses gros bras. Il y avait installé des pièges et des mécanismes visant à faire croire à des phénomènes paranormaux. Ce GN intéressa une équipe de démons d’Asmodée, qui s’introduisirent dans la maison le jour J. Ce qu’ils ne savaient pas, c’était à qui ils avaient affaire. Fenri les avait remarqué, à enquêter sur son projet. Il ne savait pas qui ils étaient mais avait déjà compris que quelque chose en eux n’était pas naturel. C’est donc lui qui les attira de façon volontaire dans la maison. Il les vit, par l’intermédiaire d’un système de surveillance, utiliser des pouvoirs et s’en donner à cœur joie dans ce jeu de la mort. Il les enregistra parler démoniaque, essaya de dresser une liste de leurs pouvoirs, puis, une fois la « partie » terminée, les enferma à l’aide de portes blindées qu’il avait fait installer, et entama une discussion mémorable avec eux via des hauts parleurs. Il réussi à les persuader de sa nature démoniaque, tout en apprenant beaucoup sur le Grand Jeu. Il les domina complètement et les fit parler, encore et encore. Il prenait des notes, n’en croyant pas ses oreilles. Une guerre entre les anges et les démons. Il devait exister un rapport entre lui et le surnaturel, c’était évident. Il était si doué, si chanceux, si mauvais. Mais il était humain. Il se posait tout un tas de questions. Il libera ensuite les démons, après leur avoir donné un message à transmettre à leurs chefs. Les démons firent passer, croyant avoir affaire à un supérieur hiérarchique, ils devaient obéir, et étaient de toute façon impressionnés par ce qu’avait fait ce type qu’ils observaient et qui résistait à leurs pouvoirs mentaux.
Le message était écrit, rangé dans une enveloppe cachetée, et presque une provocation. Il disait être un humain et avoir deviné la nature démoniaque de son lecteur. Il voulait lui prouver ses compétences et se mettre au service des forces du mal. Il désirait le rencontrer rapidement et laissa son numéro de portable. Par chance sûrement, ce fut Asmodée lui-même qui prit connaissance du message. Il se douta de quelque chose, connaissant bien évidemment les tricheries de son maître, et se renseigna. Satan fut donc mis au courant. Pour la première fois, un humain ayant reçu sa marque avait réussi à découvrir le Grand Jeu et surtout à maîtriser des démons. Il avait créé un être plus exceptionnel que jamais. Il devait le récompenser et profiter de l’occasion.
Il le rencontra personnellement. Fenri s’inclina, ce qui plut à Satan. Le Diable était content. La répartie aiguisée de l’humain le fit sourire, et sa manifeste intelligence l’impressionna. Il lui révéla l’existence de sa marque. Il le félicita et lui proposa de le tuer, de « démoniser » son âme et de le renvoyer immédiatement dans son corps d’origine. Il aurait de puissants pouvoirs et serait surnaturellement boosté (c’est le terme que Satan utilisa). C’est ainsi que Fenri, alors dans sa vingt-cinquième année, devint le marqué préféré de Lucifer, son petit chouchou, directement sous ses ordres et aussi - voire plus - puissant qu’un ancien grade 3 de… disons Baal. Il s’amusa d’incarner une sérieuse entorse au Grand Jeu, lui qui aimait tant jouer - et gagner.
Il reçu sa première mission, présentée comme un test, une mise à l’épreuve. Il devait prouver qu’il saurait se montrer efficace en tuant un grade 3 de Laurent nommé Kaltal, très puissant et dangereux, vivant au Japon et considéré comme un des plus grands exterminateurs de démons de tous les temps. Dans le passé, Kaltal travaillait avec Tchekhov, et formait avec ce démon renégat, autrefois grade 3 d’Andromalius (!!), un des duos les plus étranges et puissants du Grand Jeu. C’est Belial qui, peu avant son intervention en 1600 à Londres qui lui valu le titre de prince du feu, fut chargé par son boss (Baal) de tuer Tchekhov. Fenri y alla seul, sans perdre de temps. Il trouva Kaltal chez lui après un enquête difficile et réussi finalement à le vaincre après un long combat, dans lequel il fut obligé d’utiliser plusieurs fois les pouvoirs spéciaux que Satan lui avait donné. Il conserva les sabres de son adversaire (des artefacts d’une très grande puissance et valeur) et fut encore une fois récompensé par son maître, qui l’appréciait de plus en plus.
Il enchaîna alors les interventions maléfiques, le plus souvent de sa propre initiative, gagna en puissance et en influence. Satan fini même par lui accorder la possibilité de retourner en Enfers quand il le souhaitait, et un bureau à côté du sien. Lorsque Fenri « descend », son corps devient inanimé mais ses fonctions vitales sont toujours assurées.
Aujourd’hui, Fenri est fier de lui. Il est puissant, respecté, reconnu. Il a des démons sous ses ordres, qui ont des supérieurs différents, mais c’est Fenri qui gère leurs dossiers, qui donne ses blâmes spécialisés, etc. Il est proche de plusieurs princes, en particulier Asmodée, avec lequel il partage son affinité pour le jeu, Kobal qui le fait beaucoup rire et Malphas, qui semble (mais on ne peut pas être sûr) apprécier le marqué de Satan, ce que tout le monde trouve étrange. Il est persuadé de pouvoir, s’il le souhaite, renverser un prince et prendre sa place, mais préfère sa qualité de démon « à part », et a bien conscience de ses avantages. Aucun des princes n’ose ou ne souhaite lui donner d’ordre, bien qu’il devrait théoriquement y obéir. Il s’adresse à eux avec respect mais sans soumission, et ne se laisse pas marcher sur les pieds. De toute façon, en cas de réel conflit, Fenri pense s’en sortir facilement : il croit pouvoir mettre au moins sept ou huit princes de son côté et se considère lui-même capable d’en affronter. Pour le moment en tout cas, il n’a de problème avec personne, et tous le trouvent utile.
Annexe 6 - Texte d'ambiance : Fenri largue sa copine
La braise approchait du filtre. Le séduisant jeune homme tira une dernière fois sur sa cigarette, puis l’écrasa dans le cendrier posé entre lui et son amie, encore nue et couverte de petites perles de transpiration. Il ferma les yeux et s’allongea dans une position plus confortable, les bras repliés derrière sa tête. Il poussa un soupir de plaisir et commença à parler, d’une voix basse, calme et douce.
- Ca va ma chérie ?
Un sourire illumina son agréable visage. Elle répondit d’une voix tout aussi douce, avec quelque chose en plus. Peut-être ce qu’on appelle de l’amour.
- Oh, Thomas, Thomas… Tu sais quoi ?
- Laisse moi deviner. Allez, tu m’aimes ?
Elle émit un léger gloussement.
- Oui, oui ! Comment fais-tu pour rester avec une fille comme moi ? Tu es tellement bien ! Si intelligent, si adorable, si… viril !
- Demain, ça fera un mois.
- Et c’est bientôt demain. Embrasse-moi, s’il te plait… Ah, si j’avais su. Si on m’avait dit que j’allais rester plus d’un mois avec toi, Thomas, je… Aaaaah, je t’aime !
- Tu fais plaisir à voir. Tu as l’air heureuse.
- Je le suis ! Je le suis, n’en doute pas, tu me rends heureuse. Je crois que je ne l’ai jamais été autant qu’à tes côtés.
- Ouais, c’est ça. Allez trésor, maintenant que je sais que tu vas te rendre compte de ce que tu as perdu, dégage.
- Quoi ?
- Dégage. Tu es chez moi et j’attends des amies, elles ne vont pas tarder. Allez !
- Qu’est-ce… qu’est-ce que tu fais ? Thomas ?
- Essaie de m’oublier. Je sais que tu vas avoir du mal à le faire, ahah, j’aime quand on pense à moi tu sais, mais bon. Dégage et ne reviens plus. Ca n’aura pas duré un mois. De toute façon, je t’ai trompé presque tous les jours. Je te souhaite la pire des vies.