Nom : Wodachenka (une personne sur 723 arrive à le prononcer correctement du premier coup)
Prenom : Arkaï
Age : 35 ans
Origine : Ukrainien
Race : Semi-goule (ça doit être à peu près ça...)
Nom de code : Tchernobyl (si on veut le faire chier), Arkane (dans les autres cas)
Grade : Ancien capitaine rétrogradé au rang de caporal pour cause d'étrangeté. Dans une unité opérationnelle, il n'a, à sa demande, d'autorité que s'il est le dernier sous-officier vivant. Ceci arrivant assez régulièrement, il reste capable de mener un force d'intervention, étant plus spécialisé dans la finesse que dans les assaut de gros bourrins utilisant vingt tonnes d'armure pour cacher leur peur.
Fonction : Quelque chose entre le soutien et l'éclaireur.
Taille : 1m 89
Poids : 86 kg 127 avant de manger
Couleur des cheveux : Blancs
Compétences : (Je sais pas trop si elles méritent toutes ce titre, mais disons qu'on est obligé de les compter comme des utilités possibles du personnage)
- Endurance (strictement) inhumaine. Courir à bloc pendant quinze heures avec tout son matériel sur le dos, qu'il porte ou non son armure, n'est rien pour lui. Avec l'armure, il va juste plus vite, beaucoup plus vite. Il est depuis l'Incident le vainqueur perpétuel du marathon de l'armée.
- Précision et contrôle de son corps exceptionnels.
-Souplesse de serpent. C'est impressionnant à voir (même si cela reste le plus souvent un exercice de style, son armure l'empechant d'utiliser toutes ses capacités dans ce domaine)
-Exhale la peur, au propre comme au figuré. Quiconque (homme ou animal) l'apperçoit a peur, presque froid. On perçoit sans savoir pourquoi que cet homme n'en est plus vraiment un, qu'il y a là quelque chose, quelque chose qui ne devrait pas être là.
- Déphasage cérébral. Une sorte de division de la personnalité controllée. Dans sa tête, il y a à peu près d'une dizaine de personnalités qui décident d'un commun accord (le nombre exact varie entre 7 et 13 d'après l'intéressé). De l'"extérieur", ça ne se voit pas trop. Avantage : Peut faire pas mal de choses en même temps. Inconvénient : Est parfois assez en décalage avec le profil type du soldat. Détails dans BG
- Réduit à néant toute montée d'adrénaline inutile qui pourrait nuire à la cohésion du groupe (style un début de bagarre) rien qu'en se montrant, n'étant ordinairement pas avec le reste de l'unité, que ce soit au combat ou pas.
- Technicien et scientifique compétent. Possède des connaissances certaines en médecine.
- Six sens surdéveloppés, surtout le sixième. Particularité : perçoit le spectre ultraviolet, très notablement mieux que le spectre optique habituel.
- Réactions très rapides.
- Connait la douleur, mais ne la ressent pas vraiment. Il est comme innervé.
Tempérament : Ignore toute peur, parfois à la limite de la démence. Très calme, comme ennuyé.
Quand il parle (ce qui arrive peu), on l'écoute, mais c'est peut-être du davantage à sa présence qu'à sa voix, aussi étrange qu'elle soit.
Description physique : Il est grand (1m 87), assez costaud, mais très bien découplé, une carrure d'athlète. On le remarque directement quand on le voit (mais encore faut-il le voir arriver), tant à cause de son aura particulière qu'à cause de sa tête. Il est albinos (en fait irradié), et cheveux sont blanc comme neige, ses yeux étant pour ainsi dire dorés. Sa peau est également plus pale que la moyenne.
Ses deux bras cybernétiques lui confèrent une force bien supérieure à celle d'un humain. L'extrémité de ses doigts contient divers capteurs, un falsifieur d'empreinte digitale et des petites lampes torche à faisceau réduit. Les bras ont un "skin" de bras humains.
Armement :
- Deux pistolets cal .357, pour dire, pour faire genre, et pour ouvrir les portes sans transformer les éventuels spectateurs de l'autre coté en hachis.
- Deux fouets électromagnétiques rétractables, qui tiennent en fait plus de l'épée franction EM que du fouet. A courte portée, c'est absolument mortel.
- Deux gatlings Gauss de calibre 4,03 mm, matricules EMG9G 01 et 02
Des gatlings toutes légères, portées sur les bras (en dessous, en fait), qui ont une certaine tendance, quand elles tirent à haute vitesse (au dessus de 3000 coups minutes) à lacher des éclairs, ce qui rend très repérable leur porteur. La cadence de tir généralement employée est de de 2000-2500 coups minutes, bien qu'elle puisse monter à 8800 coups minutes. A cette vitesse, le chargeur est vidé en précisément 4 secondes.
Elles sont "rétractables", pour permettre une plus grande aisance avec les mains (une fois rétractée, elles ne peuvent plus tirer). Le passage d'un mode à l'autre prend moins d'une seconde.
Au centre des tubes trône le même système de désignation laser que ceux du casquemais en vert. Le propriétaire ne tire que lorsque les six points de lumière tournent exactement en résonnance. Or sa moyenne avec les gatlings est de quatre morts par seconde. C'est dire qu'il accorde vite sa visée.
Caractéristiques :
Vitesse de sortie des projectiles : Mach 24 au maximum (sachant qu'il est rare qu'on utilise autre chose). L'esquive n'est donc pas une solution envisageable face à ce genre d'arme.
Cadence : 8800 coups par minute au maximum. A cette cadence, ça cisaille littéralement un arbre de bonne taille.
Capacité d'un chargeur : 587 coups.
Changement et rechargement des chargeur automatique. Il a six chargeurs qui tournent, le stock total étant de de 44 000 coups (soit cinq minutes en tir à cadence maximale).
- Deux lanceurs pour une sorte de grenade qui ressemble à un mini Babybel © noir, en un peu plus gros. Chaque grenade est une sorte de charge sonique@SW, en bien moins puissant évidement (
). Il y a six "Babybels" par chargeur, et Arkanne a toujours huit chargeurs de rechange sur lui.
Les lanceurs sont sur le dessus des gatlings et peuvent être portées indépendament. Ils se rétractent en même temps que les mitrailleuses et ne peuvent dès lors pas plus tirer qu'elles.
Armure :
Armure intégrale d'un alliage à haute densité bleue nuit. Le look est quelque part entre l'allure du Cell dernière version et une armure de plaque moyennageuse.
Elle est conçue pour bloquer les radiations, non pas celles que son porteur pourrait recevoir (il est bien au-dessus de ce genre de soucis), mais celles qu'il émet
Elle est donc totalement étanche, constituant une combinaison spatiale ou de plongée parfaite, avec une autonomie respiratoire de seize heures sous l'eau. Dans une atmosphère respirable, le porteur respire bien évidement l'air ambiant, puissement filtré au cas où.
L'armure est relativement légère mais très solide, constituée d'un alliage de titane et de magnésium densifié par irradiation. Elle est intégralement robotisée, sauf sur les bras, qui sont ainsi encore plus libre de mouvement (l'armure toute entière étant aussi souple qu'on peut l'être). Le renfort mécanique, pas forcément nécessaire pour marcher, sert à accroitre la vitesse et la force des mouvements. Avec son armure, et en sprint, Arkanne peut atteindre les 150 km/h en terrain dégagé. Un brusque saut peut le mener très haut, et les griffes de ses poings ainsi que les crampons de ses bottes font qu'il s'accroche à toutes les parois.
Le visage ne présente aucune ouverture, c'est une paroi de métal dans laquelle sont incrustées des myriades de caméras et autres capteurs miniatures, à peu près invisibles de l'extérieur. Ce dispositif se poursuit sur le sommet du casque, pour s'arrèter sur l'arrière du crane en protégeant ainsi la fontanelle, et lui procurant au passage un champ de vision inégalé.
Cette "visière" peut être relevée sur le dessus de sa tête.
Le casque contient pas mal de choses :
- Deux systèmes de désignation de cibles dynamiques, comportant un système de trois lasers bleus (ou IR) tournants, avec au centre un dispositif combinant une lampe halogène à haute puissance, une lampe à UV et un phare infrarouge. Un système informatique complexe assure que les cibles restent désignées même si elles bougent, tant qu'elles ne sortent pas du champ de vision des pointeurs (qui sont mobiles, certent, mais ne voient pas à travers un objectif opaque aux trois specters de la lumière) pendant plus de quinze secondes. Arkane a une certaine tendance à changer de cible dès qu'il a envoyé une giclée de projectiles, ceci suffisant généralement à tuer n'importe quoi.
- Des capteurs de son à haut rendement, qui sont l'élément le moins utilisés de l'ensemble, leur propriétaire se fiant plus à son ouïe propre. En fait, il ne s'en sert que lorsqu'il désire écouter une conversation (ou un autre bruit) se trouvant à une certaine distance de lui, les récepteurs fonctionnant entre autres sur le système du micro canon.
- L'intérieur du casque (l'avant, du moins) n'est qu'un écran à haute définition qui fonctionne partiellement en ultraviolet du fait de son (unique) utilisateur. La navigation dans les fonctions de l'écran se fait avec les yeux.
Il affiche en permanence (ou pas) :
- la vue de l'ensemble des caméras du casque reconstituée en 3 dimensions (y'a bien assez de caméras pour cela).
- Les images des caméras des gatlings et des désignateurs lasers (c'est presque toujours la même chose, quand ça fighte)
- Les données vitales de deux membres de l'escadron (généralement Arkanne et l'officier responsable de l'opération)
- Les données vitales de tous les membres de l'escadron (dans un écran à part, qui n'est donc utilisé que lorsque les circonstances le permettent)
- Une indication géographique sur une carte du terrain.
- Des indications sur le monde extérieur (composition atmosphérique précise, température, durée du jour, heure locale estimée, etc).
Les mains mécanisées d'Arkane ne sont protégées que sur le dessus pour qu'il puisse toujours utiliser les outils de ses doigts.
BG :
Ukraïna, XXIVe siècle
"Nous interrompons nos émissions pour un flash spécial de l'Agence de Presse Ukrainienne.
La guerre du gaz entre notre pays et la Russie est terminée. Elle a été remplacée par une guerre conventionelle totale. Le Président s'exprimera ce soir sur ce grave sujet.
Un communiqué urgent du Ministère de la Défense vient de nous parvenir.
"Toute personne étant capable de défendre son pays doit se rendre immédiatement au centre de recrutement le plus proche pour une évaluation de ses compétences. Votre pays a besoin de vous !"
Le message fut répété en boucle pendant une vingtaine de minutes, avant de laisser de nouveau place aux habituelles "musiques modernes", et tout sembla s'endormir en Ukraine pendant dix minutes.
Et soudain, ce fut la ruée. Tous les centres de recrutement du pays étaient bondés de gens qui voulaient venger tous ceux qui étaient morts de froid cet hiver suite aux "restrictions dues à des problèmes techniques" que la Russie avait fait subir à son voisin.
Parmi ceux là et parmi tant d'autres se trouvait Arkaï, a qui l'on remit un bout de papier avec un numéro de passage. Il attendit (là encore comme tous les autres) pendant plusieurs heures dans la halle qui commençait à devenir vraiment étouffante (67°C de différence avec l'extérieur).
Son nom finit par être appellé. Sommairement examiné et s'étant vu poser quelques questions très bien ciblées (nom, prénom, etc, alors que l'officier avait sa carte d'identité dans les mains), Arkaï fut "sélectionné" pour aller faire son "glorieux devoir patriote de défense de la nation" à la centrale nucléaire désuète de Kharkiv, du toit de laquelle tout un chacun pouvait avoir le privilège de voir de ses yeux la frontière russe...
Connaissant désormais leur "glorieuse mission" et les "chances" de survie qu'elle comportait, Arkaï et une vingtaine de nouveaux soldats reçurent une tenue rappiécée, une arme et un papier leur signifiant qu'ils avaient 43 secondes pour traverser la base afin d'atteindre le camion avant son départ.
Cette course homérique remportée (certes avec le soutien du chauffeur qui n'avait pas prévu de partir à vide et les attendit donc), la troupe fut envoyée renforcer les forces déja en place : Un sergent et deux soldats de métier.
Contre toute attente, la centrale ne fut pas prise (du fait surtout que le gros des forces ennemies n'étaient pas passées par là), et la situation s'enlisa. Le conflit dégenéra en guerre de position dès que l'Europe vint aporter son soutien à l'Ukraine. Durant la guerre, Arkaï fut ré affecté à une unité d'éclaireur, et son bataillon opérant derrière les lignes ennemies saigna à blanc toutes les formes d'opposition armée qu'il rencontra.
La guerre dura cinq ans avant que la Russie, ni gagnante, ni perdante, ne se retire du front suite à un coup d'état.
A la fin de ces cinq années commencèrent par coïncidence les grandes conquètes spatiales de l'homme. Arkaï (devenu entre temps Capitaine), qui n'était pas astronaute ou colon, s'en moquait plus ou moins, jusqu'à ce qu'il entende parler des escouades d'intervention d'urgence spatiales.
Après un concours féroce, il gagna sa place parmi les meilleurs et fit la seule chose que son pays lui avait appris à faire : se battre.
Au bout de six mois, il se mit à suivre des cours de diverses sciences, avant de devenir un "meuble" de l'armurerie de la base.
Le meuble finit par être appellé dans le bureau du général commandant la base, qui lui signifia sans détour qu'il l'envoyait sur une mission particulièrement difficile, voire suicidaire : Reprendre la grande centrale à coeur noir de la sixième colonie, tombée (la centrale) aux mains d'un groupe de terroristes particulièrement déterminés.
Pour donner un semblant de chance de succès à l'opération, un groupe particulièrement important fut envoyé, comportant un Colonel et deux Capitaines, ainsi que trente et un soldats d'un rang inférieur.
Force est de reconnaître que l'Assaut de la Grande Centrale ne fut pas tout à fait un désastre, puisque l'objectif a été atteint et la centrale reprise.
Cependant, sur les trente quatre hommes envoyés, trois ressortirent vivants et la centrale en elle-même fut gravement endommagée par les bombes que les terroristes avaient placées pour ralentir les troupes d'intervention.
Sur ces trois hommes (le Colonel, un soldat Flammer particulièrement coriace et Arkaï), la mission laissa des séquelles plus ou moins graves, qui finirent par tuer le colonel au bout de deux ans aggrémentés d'une douzaine de cancers différents.
Les deux autres survécurent tant bien que mal, mais ne travaillèrent plus jamais ensemble.
Arkaï était ressorti de la centrale (presque) sur ses jambes, mais sans ses bras, qui avaient fondus lorsqu'il avait manqué tomber dans un bassin de liquide radioactif. Gratifié de quatorze impacts de balles à divers endroit du corps, il reçut une médaille qu'il laissa accrochée à son édredon en quittant l'hôpital.
Arkaï regagna les troupes d'intervention, devenant de plus en plus "anormal", et finit par être rétrogradé. Il continue à se battre et à apprendre, un peu partout dans la bulle d'expansion de l'humanité.
Il fut incorporé dans la mission vers A112K, son indiscutable efficacité compensant l'effet que peut créer la presence d'un "homme" de ce genre dans une équipe qui n'y est pas habituée.