[RPsI] RO - Un duo de choc

[Haldir de Lorien]

Sekyo entre donc dans les écuries, en silence.

[lubaq]

Romuald le suit de peu en se demandant à quoi peut bien ressembler une écurie de maison hantée.

[Drags]

Les écuries sont grandes et propres. Il n'y a personne et rien d'inhabituel... si ce n'est que les chevaux sont pour la moitié des morts-vivants. Rien d'impressionnant pour nos deux héros, mais cela signifie que le château a été en partie au moins zombifié.

Une large porte fermée mène sur l'extérieur. Des fenêtres permettent de voir qu'un groupe d'une vingtaine de soldats s'entrainent dans la cour, sous la direction d'un homme balafré, lourdement armé, très grand et vraiment costaud.

[lubaq]

?! Ça c'est effrayant. Croiser des montures damnées dans un château maudis est une chose, mais que des chevaux restent calmement parqués à deux box de la mort... Est-ce un message d'espoir pour la paix dans le monde et le respect entre les races? Bon je suppose que ma présence ne les indisposera pas, reste les autochtones dehors, il serait dommage de perturber leurs étirements matinaux je vais me fondre ans le décor local.
Romuald tourne son anneau vers la prochaine tête de mort.

On les transforment en une mare de corps démembrés ou y a moyen de les éviter au profit d'un interrogatoire plus discret?

[Haldir de Lorien]

Je pense qu'à la place du maître des lieux, j'aurais lancé un sort de quète sur les gardes, pour éviter ce genre d'indiscrétion. Mais comme même les paranoïaques ont leurs points faibles, ça vaut sans doute le coup d'essayer.

Je préconise de démolir d'entrée de jeu le chef de groupe, ça devrait ramolir ses disciples. Essayons d'en garder deux vivants, au cas où.

[lubaq]

Vekslanck ricane méchament et se dirige vers la porte et l'examine pour voir s'il est possible de l'entrebâiller discrètement.

[Drags]

Vekslanck se rend compte que la porte peut tout à fait s'entrebâiller discrètement.

[Haldir de Lorien]

Sekyo reste là où il est pour le moment, et examine plus attentivement le guerrier qui dirige l'entrainement, cherchant à jauger son niveau et son équipement, sondant discrètement ce dernier à la recherche d'auras magiques.

[Drags]

Sekyo examine les hommes à l'extérieur.

Les soldats à l'entrainement sont dix-neuf et utilisent des bâtons renforcés par du métal à leurs extrémités. Huit d'entre eux semblent compétents et il ne s'agit visiblement pas de leur première leçon. Les spirales défensives qu'ils s'exercent à exécuter sont quasiment parfaites. Les autres sont plutôt novices mais tiennent correctement leurs armes. Ils apprendront rapidement.

Le grand guerrier supervisant les opérations est vraiment impressionnant. Il mesure au moins deux mètres vingt et doit peser dans les cent cinquante kilos. Il porte une armure feuilletée et Sekyo identifie un enchantement améliorant la protection fournie. Ses armes sont nombreuses et variées : il tient un bâton semblable à ses élèves, deux épées larges sont fixées à sa ceinture, ainsi qu'un triple fléau d'armes. Un arc est posé à quelques mètres de lui et son carquois est dans son dos, au dessus d'une hache de combat. Le fléau est enchanté, mais il faudrait du temps à Sekyo pour identifier la nature des sortilèges qui l'affectent.

Quand on voit les mouvements du guerrier, quand on fait attention à sa manière de se tenir, on devine son expérience. Il s'agit d'un maître.

[lubaq]

Romuald entrebâille un des battants de la porte juste ce qu'il faut pour voir ce qu'il y a dans la direction opposée à l'attroupement et s'il est envisageable de s'y faufiler sans heurt.

[Haldir de Lorien]

Voyant Vekslanck faire le sioux à la porte, Sekyo poursuit son observation, au cas où quelque chose lui aurait échappé.

Si tu veux sortir discrètement, je peux te rendre invisible.

[Drags]

Impossible de sortir et de partir dans la direction opposée sans se faire voir par le groupe de combattants. Le prêtre voit qu'ils peuvent rejoindre une petite caserne ou une tour, dans laquelle on entrepose des objets lourds (vu le mécanisme à poulie permettant de monter des charges) s'ils ne se dirigent pas vers les gens qui s'entraînent.

Sekyo observe encore mais ne remarque rien de plus. Il voit juste que derrière les guerriers se trouve la cour du château, avec son puit et son jardin, ainsi que les différents bâtiments - cantine, dortoir, etc., ainsi que le château proprement dit.

[lubaq]

Romuald se détourne de la porte.
Si tu peux me rendre invisible, insonore, inodore, autant décapiter le moins petit sbire du groupe, ou le contourner. Ce serait du gâchis pour un entrepôt.

[Haldir de Lorien]

D'accord. Une tactique préférencielle ? Je pense qu'il vaut mieux garder les sorts majeurs pour plus tard. J'enverrai le pixie devant sous invisibilité pour qu'il coupe la corde de l'arc du guerrier.

[lubaq]

Des objets qui cassent sans raisons apparentes, de membres qui tombent sans une goutte de sang ou encore un feu follet sans feu, oui, tout ce mariera très bien avec l'esprit maison hanté. En faisant vite et bien, y aura qu'à recoller les morceau.
Vekslank accroche son tetsubo à une des têtes de dragon cracheuses d' ensens qui ornent son armure, puis dégaine son sabre et dans le même temps l'agrandit de telle sorte qu'on ne saurait dire si c'est le fourreau qui compacte l'arme ou celle-ci qui peut prendre des proportions démesurés.

On va faire ça alors. Rends nous tout les deux invisibles, ton pixie et moi. Avec mon sort de lévitation ça nous fera donc deux unités volantes et occultées. Il ira trancher l'arc au cas où, pendant que moi je charge trancher le cou du type qui fait ma taille. Inutile d'en faire trop pour les autres la mise en déroute ou la neutralisation devrait convenir.

[Haldir de Lorien]

Très bien. Je reste prêt au cas où. Fais très attention à son fléau.

Sekyo ordonne à son pixie d'aller trancher la corde de l'arc dès que le sort est lancé (pas trop vite, pour ne pas rompre inutilement l'effet de surprise en précédant de beaucoup Romuald), puis de chercher la tranquilité du ciel jusqu'à ce que les choses se décantent.

Puis il lance un sort d'invisibilité majeure de groupe, avant de se préparer à son sort de renfort éventuel, le fléau majeur de projectiles d'Isaac.

[lubaq]

En plus de son sort de vol, Romuald prit modérément pour le bon déroulement de l'entreprise et une fois invisible fonce à l'assaut en sortant par ... les murs. Notre prêtre cherche en effet la discrétion et l'efficacité d'une porte dimensionnelle, pour ne pas trahir leur usage de la grange et pour se placer de manière propice à une ruée volante à corps perdue sur le guerrier destiné à ne pas voir s'abattre sur son cou le coté tranchant du Asamarum à deux mains.






[HRP]Je viens de me rendre compte d'un truc là. Le sabre long est globalement miséricordieux mais le tranchant d'Asamarum verse de base dans les dégâts non létaux, dans le sens où il ne blesse ni ne tue (enfin pas directement), mais coupe, tranche, sépare à grand renfort de pesanteur, de courant d'air, d'inertie, d'élasticité des tissus qui peuvent être recolés par la suite un peu comme ceux d'un ogre mage.[/HRP]