Donc je me faisais chier cette après midi au boulot, mon chef c'était fait la malle pour une réunion, et comme je suis un travailleur acharné, j'ai fini tout mon travail en avance. Et figurez vous que j'adore raconter des histoires où les écrires, je me suis donc mis en tête de décrire la sortie de prison de Denis Hartman, pour passer le temps et accomplir mon quotas d'heure de la journée.
Bon je ne suis pas un écrivain talentueux, le style laisse un peu à désirer. J'attend vos critiques, je ne me sens pas encore le courage de me lancer dans la un roman mais on ne sait jamais...
Voila à ce moment là, j'ai vu l'horloge de mon portable afficher 6h00, j'ai pris mes affaires et je suis parti.Denis est habillé d?un tee-shirt blanc sale trop court qui lui colle à la eau, de son jean large, et de sa paire de santiags qu?il portait quand il est arrivé neuf ans plus tôt.
La nuit est tombée depuis un moment, il doit être presque 23h00, un petit vent froid hérisse les poils sur ses bras, il n?y prend pas garde, voilà neuf ans qu?il attend se moment là.
Il avance vers la porte qui se trouve de l?autre côté de la cour , un gardien en uniforme bleu le regarde s?avancer, il a un énorme fusil à pompe dans les mains :
« Arrêtes toi là ! » aboie le garde avec autorité.
Denis obéit, il serait du plus mauvais goût de déclencher une bagarre maintenant. L?homme se tourne vers la lourde porte en fer, rongée par la rouille, il prend la poignée à deux mains et tir en arrière, la porte résiste un moment puis s?ouvre doucement en raclant le sol.
- Dégages ! T?es libre.
Denis avance et franchit la porte. Ça y est, il savoure ses premières secondes de liberté.
Il regarde en l?air et aperçoit les étoiles. Puis il baisse les yeux et aperçoit la ville.
Sin City, son enfance et toute sa vie.
La porte derrière lui se referme. Il n?y a plus aucun bruit. Il écoute un moment le silence, puis se met en marche.
Il reconnaît certaines choses, il en découvre d?autres, la ville a eu le temps de changer elle aussi.
Sans s?en rendre compte, il arrive dans son quartier. Tout est calme, sauf le bar du vieux Jack.
Il approche, un videur se tient à l?entrée et le dévisage, il fait quasiment deux mètres, bâtit comme un boxeur avec le regard mauvais. Ça aussi n?a pas changé, les Balourds imposent toujours leurs protecteurs aux commerçants dans le quartier. Il lève la tête malgré lui pour pouvoir regarder Denis dans les yeux. Denis lui sourit.
- Casses toi ducon ! T?as vu comme t?es fringué ! On veut pas de toi ici. Va faire la manche ailleurs. Dit l?autre avec une voie rauque et agressive.
Denis sourit de plus belle :
- Je rentre si je veux.
- Je te le répéterais pas, dégages d?ici ! Où je te casse la gueule.
- Ecoutes ! J?ai pas envie de te faire mal, pousse toi juste de la porte ?
Dans la pénombre, le videur sort un objet de sa poche ? un couteau à cran d?arrêt, les réflexes reprennent le dessus, le poing de Denis part comme l?éclair et frappe l?homme en dessous du menton, l?autre décolle du sol, il n?est pas encore retombé qu?un autre poing vient le cueillir dans l?abdomen, son corps est projeté en arrière, il effectue un petit vole plané, passe par la porte, atterrit lourdement sur le dos, glisse et heurte le mur. Il reste allongé.
Denis rentre, les discutions se sont tues pendant un moment mais elles reprennent comme si rien ne s?était passé.
L?air est obscurci par la fumée des cigarettes, un air de jazz passe en musique de fond, une danseuse se déhanche sur une estrade, et le vieux Jack est là. Voilà plus de quarante ans que le vieux Jack est là, derrière son bar, tout les soirs. Denis le connaît bien, c?est l?un de ses seul ami, il se rappel quand le vieux Jack le cachait quand il était poursuivit par les flics pour avoir tabassé un gars, le jour où il lui a appris à démonter son premier flingue, le jour où il lui a offert sa première p**e, des moments qui comptent dans la vie d?un homme. Le vieux Jack avait remplacé le père qu?il n?avait jamais eu.
Mais l?age commence à se faire sentir sur le vieux bonhomme toujours souriant : les rides se sont creusées sur sont visage, son dos s?est un peut courbé, ses cheveux sont désormais complètement gris, et son regard est moins vif qu?avant.
- Denis ? C?est toi ?
La voie est vieille mais pleine de chaleur, et de bonne humeur.
- Bon Dieu mais oui, c?est bien toi ! Viens t?asseoir non de Dieu et bois un coup.
Denis sourit, le vieux Jack n?a pas changé.
- Salut Jack ! Il avance et prend une chaise haute puis s?accoude au bar.
Le vieux Jack prend un verre, et l?approche du robinet de bière pression, un liquide ambré se déverse dans le récipient d?une propreté douteuse quand il actionne le mitigeur d?un geste sûr.
Il pose la bière sur le bar devant Denis :
- Ça faisait un bail.
- Huit ans.
- Et alors ? Tu comptes faire quoi maintenant ?
- Me ranger.
- Toi ? Te ranger ? La prison était si dure que ça ?
- Non, c?était même un petit peu mieux que la ville. Mais j?ai plus envie d?obéir aux ordres d?un malade qui se remplit les poches sur le malheur des autres.
Denis regarde le tatouage sur son avant bras droit : un poing fermé, l?emblème des Balourds.
- Tu sais qu?on ne quitte pas un gang aussi facilement, tu ne peux pas lutter contre eux, et si tu essaies de t?enfuir, ils te poursuivront. Quand on s?engage chez les Balourds c?est pour la vie.
- Il faudrait déjà qu?ils sachent que je suis sorti.
- T?inquiètes pas ! S?ils ne sont pas déjà au courant, ils ne vont pas tarder à l?être. Tu crois qu?il venait d?où le mec auquel tu viens de démonter la gueule ?
Denis jette on coup d??il contre le mur où était allongé le videur, mais l?autre est parti sans demander son reste. Il s?est fait discret.
- m***e? C?est pas grave, je trouverai une solution.
Denis boit une grande gorgée dans son verre, et le repose sur le bar.
_ Au fait, quelles sont les nouvelles ? On est pas trop au courant de l?actualité en prison.
_ Il s?est passé pas mal de choses pendant ton absence. Mais si je te raconte vite fait, le sénateur et mort, assassiné, donc tous les accords tacites, les règles et les quotas imposés sur la drogue, les armes et autres produits illicites ont disparus. Kane et ses Balourds étendent leur empire à d?autres villes, dans la vieille ville, les putes commencent à importer des armes auparavant interdites, les lances roquettes par exemple. Le genre de truc auquel même toi t?aurais du mal à survivre, dit il en riant. Dans les quartier Sud, d?après les rumeurs, le gang du Carnage aurait monté deux trois prototypes de chars d?assauts : c?est une véritable guerre des gang qui se profile.
Denis a écouté sans dire un mot.
- Et ben ! On est pas dans la m***e.
- Je te le fais pas dire.
- En même temps ça arrange mes affaires. Si les Balourds sont occupé à préparer leur petite guerre, ils ne s?occuperont peut être pas de moi.
- Là, je pense que tu te trompes. Les solitaires et les indépendants, plus isolés, sont les premiers à faire les frais de cette bataille : les gangs éliminent tous ceux qui pourraient être un jour conte eux. Alors toi, un vieux de la vieille qui connaît tous leurs petits secrets, leurs planques et leurs façons de procéder : tu serais un atout considérable pour les adversaires des Balourds. Ils ne te laisseront pas partir.
- Ouais, t?as peut-être raison? On verra bien.
Jack s?éloigne pour aller servir un autre client. Denis reste au bar, il se retourne sur sa chaise, pour regarder les clients du bar. Il y a la toute la pire racaille des quartiers Est : des voleurs, des racketteurs, des tueurs, des dealers, et pleins d?autres crapules. Une serveuse au corps sublime passe entre les tables, il sait que sous son air fragile se cachent une véritable tigresse armée jusqu?aux dents.
Il passe un moment dans cette position à regarder ce monde qu?il ne connaît que trop bien défiler sous ses yeux.
Une voie féminine le sort de ses pensées :
- Salut.
La serveuse s?assied sur la chaise à côté de la sienne, elle pose un plateau sur le bar.
- Tu connais Jack ?
Elle a un corps superbe.
- C?est un vieil ami.
De longs cheveux blonds.
- C?est bizarre, je suis ici depuis un moment et je ne t?ai jamais vu.
Un visage d?ange.
- Ça fait un moment que je ne suis pas venu.
Des yeux bleus magnifiques.
La fille se tourne vers le vieux barman et lève la main pour attirer son attention :
- Jack tu peut me préparer six bières s?il te plait.
Elle revient à Denis :
- Et c?est comment ton nom ? Je discute souvent avec Jack, il m?a peut-être parlé de toi.
- Denis, Denis Hartman, le boxeur dont je t?ai parlé? Denis je te présente m?a nièce Samantha. Elle travaille avec moi depuis six ans. Elle vient d?un autre quartier
C?est Jack qui a prit la parole. Il est en train de remplir une bière.
Denis sourit à la jeune fille :
- Content de faire ta connaissance Samantha.
La jeune fille lui sourit à son tour et part, son plateau à la main en lui faisant un clin d??il.
- Content de faire ta connaissance ? boxeur.
Denis se retourne vers le bar et sirote sa bière tranquillement. Dehors, on entend la pluie qui commence à tomber de plus en plus fort.
Quelques heures plus tard, le dernier client quitte le bar. La pluie tombe toujours, Samantha et en train de nettoyer les dernières tables. Jack et Denis discutent encore.
- Bon je vais y aller, il se fait tard. T?as pas une idée de l?endroit où je pourrait loger ?
- Wendy habite toujours dans le même appartement. Tu devrais aller la voir.
Wendy. Une fille parfaite : jolie, gentille, pas compliquée, elle n?aimait pas trop la vie qu?il menait, mais la tolérait. Lui il n?était pas sur de l?aimé mais ils passaient de bon moment ensembles et il lui faisait confiance.
Mais elle n?était jamais venu le voir en prison, pas une lettre, rien. Elle aussi elle avait cru ce qu?avait dis les flics et les juges qui l?avaient condamné.
- Ok ! Merci, bonne soirée.
Denis cherche sa veste des yeux puis se rappelle qu?il n?en a plus. Les vieilles habitudes qui remontent.
- Bonne nuit Denis.
En sortant, il voit Samantha qui le regarde, un petit sourire aux lèvres.
Dehors, il pleut des cordes. À peine arrivé au premier croisement qu?il est déjà trempé jusqu?aux os. Il marche sans hésitation, en regardant devant lui, il se rappelle parfaitement de la route.
Soudain une voiture noire sort de l?ombre, une longue limousine aux vitres teintées. Etrange, dans cette partit des quartiers Est. Denis sent ses muscles se raidir, il jette un coup d??il autour de lui près a faire face à toute éventualité.
La voiture ralentit à mesure qu?elle s?approche de lui, puis s?arrête à sa hauteur. La porte s?ouvre, et une voie mystérieuse traverse le rideau de pluie :
- Monte.
Denis hésite un instant avant d?entrer. Il referme la porte et regarde son interlocuteur dont le visage est caché dans l?ombre.
L?homme prend la parole :
- Bonjour Denis, ça faisait longtemps.
- Ça faisait longtemps en effet, mais tu ne m?as pas manqué Kane.
Un rire sinistre s?échappe de l?ombre.
- Tu me feras toujours rire. Mais je ne suis pas la pour ça. J?ai du travail pour toi.
- Du travail ?
- Oui, comme au bon vieux temps, rien de bien méchant, le genre de travail dont tu as l?habitude et auquel du excelles.
- Je t?écoute.
Denis croit voir un sourire sur le visage de son interlocuteur.
- Il y a un homme, qui s?appelle John Groger, un agent des STUP. Ce gars me pose problème Denis, il est incorruptible, il n?accepte aucun de mes pots de vins. Et il continue à faire la loi avec beaucoup trop de zèle. Il fou son nez partout et il m?emmerde.
- Tu veux que je lui casses la gueule, c?est ça.
- Non, c?est un flic, on ne touche pas aux flics, tu devrais le savoir maintenant. Par contre ce cher John à une jolie petite famille. Mercredi, madame Groger réunit tout le monde pour une petite réunion de famille. Tout le monde sera là vers midi une heure. Mais John lui, n?arrivera que vers quatre heure : travail oblige.
J?aimerais beaucoup que monsieur Groger ne trouve personne de vivant quand il rentrera chez lui à quatre heure. Ça me ferait très plaisir.
- Non.
- Comment ?
- Tu as très bien compris. C?est non.
- Tu sais ce que tu est en train de faire Denis.
- Je sais très bien ce que je fais.
- Tu sais que j?obtiens toujours ce que je désire Denis.
- On verra ça.
- Bien. Au revoir Denis. À très bientôt.
- Adieu.
L?ombre lève la main et la voiture s?arrête. Denis n?attend aucune invitation pour sortir. Il retrouve la pluie glacée avec soulagement. Ce gars lui file la chair de poule.
Denis sait parfaitement que dans quelques heures, tous les membres des Balourds connaîtront Denis Hartman et auront ordre de l?abattre à vue.
Personne ne tient tête à Kane, même pas lui, « the Fighting Machine ». Il voulait quitter le gang, c?est fait, mais comme l?a dit Jack, on ne quitte les Balourds que les pieds devant. Sa vie ne vaut plus très chère à Sin City.
Après quelques centaines de mètres sous la pluie battante, Denis arrive devant l?immeuble délabré où il venait voir Wendy sept ans plus tôt.
Il pousse la porte et entre dans le hall obscur. Les murs sont criblés de balles qui témoignent des nombreuses fusillades qui ont eut lieues à cet endroit. La porte de l?ascenseur est barrée par l?inscription « Hors service », un escalier en bois menant aux étages supérieurs monte contre le mur de droite.
Les santiags de Denis claquent sur les marches en bois, il monte au troisième, le 36. Il s?arrête devant la porte, lève le poing et frappe un coup, la porte n?est pas fermée, elle s?ouvre toute seule, en silence.
La cuisine qui fait office de salle à manger et de salon est vide. La lumière est allumée, mais aucun bruit ne trouble le silence, à par le son de la pluie qui tombe sur l?escalier de secours en fer au dehors. Un courant d?air froid passe alors.
Un objet est posé sur le sol. Denis se baisse et reconnaît un Hardballer Long Slide, charger d?énormes balles de 45ACP creusant des trous de la taille d?une balle de base ball. Il ramasse l?arme et retrouve avec soulagement le contact de la crosse en acier. Puis soudain il est pris d?un doute affreux, il fonce vers la porte de la chambre à droite. La fenêtre est grande ouverte, le l?eau coule sur la moquette et se mélange avec le sang rouge et encore chaud de Wendy. Celle-ci est étendue de à coté du lit, nue, les bras en croix, son jolie corps affreusement mutilé. De nombreuses plaies ouvertes parcours son corps, une plus large ouvre sa gorge. Son visage est déformé par la douleur.
Celui qui a fait ça semble s?être acharné pendant des heures, mais Denis sait que l?homme n?a commencé sa besogne il n?y a que quelques minutes, au même moment où il a quitter la voiture de Kane.
Denis baisse la tête et sert son arme un peu plus fort. Tout ça s?est de sa faute, encore une fois.
Le téléphone sonne.
Il relève la tête.
Une deuxième sonnerie.
Denis marche jusqu?à la cuisine et décroche mais ne parle pas.
Il reconnaît tout de suite la voix à l?autre bout du fil.
- Bonjour Denis. C?est encore moi. Je t?appelais pour voir si tu avais changé d?avis concernant notre petite discussion de tout à l?heure.
Silence.
- Tu ne veut pas répondre? ouvres un peu le tiroir devant toi. Il y a une enveloppe pour toi.
Denis ouvre le tiroir du placard sur lequel est posé le téléphone. L?enveloppe est là. Une grosse enveloppe marron sur laquelle on peut lire, écrit au feutre noir dans une écriture élégante : Denis Hartman.
Il y a un petit objet dedans. Il déchire l?enveloppe, une oreille tombe sur le sol.
- Tu sais à qui appartient cette oreille Denis ? Demande la voie dans le téléphone. C?est celle d?un gamin. Un gamin que tu as sauvé il y a neuf ans de ça. Pour lequel tu es allé en prison. Et devines quoi ? Je tiens son autre oreille dans ma main. Elle est encore accroché au reste de son corps. Mais il va falloir que tu fasses ce que je t?ai dis si tu veux qu?elle le reste.
Un silence encore.
- Je ne t?ai jamais dis que j?ai toujours ce que je désire ?
L?homme raccroche.
Denis garde un moment le téléphone sur l?oreille. Il l?entend craquer sous ses doigts mais le repose avant de le casser.
Il pose son arme sur la table.
Le gamin. Il n?y pensais plus. Ce gosse devait à peine avoir quinze ans à l?époque.
Denis regarde l?oreille posée sur le carrelage de la cuisine.
Tu me payeras ça, Kane.
Il retourne dans la chambre, ferme la fenêtre lentement. Il regarde le corps de Wendy.
Tu ne peux pas rester là Wendy, je suis désolé.
Il prend le drap du lit maculé de sang, et enroule le corps dedans. Il ramasse la clé de la voiture de Wendy, posée sur la tale de nuit et prend le linceul dans ses bras. Il descend les escaliers jusqu?à la voiture sur le parking de l?immeuble. Il pose le cadavre dans le coffre et s?assied au volant. La voiture est une vraie poubelle : des trous de balles perce la carrosserie rongée par la rouille, de l?eau fuie par des interstices dans le toit.
Denis arrive à faire démarrer l?engin après trois essais, et prend la route de la montagne sous la pluie.
Il rentre dans un petit chemin de terre et avance pendant une bonne centaine de mètre. Il s?arrête alors et prend la pelle à neige dans le coffre.
Il s?éloigne un peut du chemin et entreprend de creuser un trou. La terre est meuble est humide. Le travail avance rapidement. Au bout d?une heure, la fosse à moitié remplie d?eau est assez grande pour accueillir le corps de Wendy. Denis retourne à la voiture et prend le corps enveloppé dans le linceul humide. Il dépose le cadavre de Wendy dans le trou et entreprend de le combler avec de la terre.
Il reste un moment devant la tombe improvisée. Il baisse la tête et écoute l?eau claquer sur sa tête et ses épaules. Il sert ses poings pleines de terre.
Celui qui t?a fais ça va le payer Wendy. Je te le promet.
Il regagne à la voiture et retourne à l?appartement. Il se couche sur le lit et s?endort.
Je continuerai surement demain si j'en ai le temps.